L'abbé Ramoux écrit le « Valeureux Liégeois » en 1790, à la demande de Lambert-Joseph de Donceel, commandant des milices liégeoises, qui souhaite un hymne national « pour expulser des foyers de nos concitoyens les ennemis de la patrie qui ont osé y pénétrer ».
Voici les paroles de cet air patriotique, plusieurs fois modifiées depuis lors (le texte original ne comporte que deux couplets ; celui reproduit ci-dessous en compte quatre).
Refrain: Valeureux Liégeois, Fidèles à ma voix, Volez à la victoire! Et la liberté de notre Cité Vous couvrira de gloire.
Couplets: Célébrons par nos accords Les droits sacrés d'une si belle cause, Et rions des vains efforts Que l'ennemi nous oppose.
Que peut craindre notre ardeur? Sous Chestret nous portons les armes: À côté de ce vainqueur Le péril a des charmes.
Tendres époux, jeunes amants Pour quelques jours, quittez vos belles; Reparaissez triomphants, Vous en serez plus dignes d'elles.
Folklore étudiant
Les étudiants liégeois de l'université de Liège, des régionales liégeoises des autres universités (UCLouvain, UNamur, ULB) et des hautes écoles liégeoises ont pour tradition d'entonner une version qui comporte ce refrain :
Valeureux Liégeois,
Fidèle à ma voix,
Vole à la victoire.
Et la liberté
De notre cité
Te couvrira de gloire
et uniquement les couplets 3 et 1. (Dans l'ordre)
La tradition veut qu'après le chant le président lance le banliégeois en wallon liégeois[1],[2] :