Le père de Véronique Morali, Pierre Morali, est issu d'une famille pied-noire d'Algérie d'origine italienne[1]. Du côté de sa mère, Raymonde Banaschek, sa famille est originaire de Russie et de Pologne. Sa mère est décédée quand elle avait 16 ans[1].
En 1990, elle quitte l'Inspection générale des Finances pour rejoindre la Financière Marc de Lacharrière (Fimalac), tout juste créée par Marc Ladreit de Lacharrière, dont elle deviendra l'épouse[5],[6].
Véronique Morali devient administratrice et directrice générale déléguée du groupe Fimalac, puis présidente de Fimalac Développement. Elle est également administratrice et vice chairman de Fitch Group (comprenant Fitch Ratings, agence mondiale de notation et Algorithmics, spécialisé dans la mesure du risque).
Sans cesser ses activités auprès du groupe Fimalac, elle fonde en 2005 avec Françoise Holder et Anne Méaux, l'association Force Femmes dont elle est présidente depuis 2018. Force Femmes est une association reconnue d’intérêt général ayant pour objectif d'accompagner et de soutenir des femmes de plus de 45 ans sans emploi dans leurs démarches de retour à l'emploi et de création d'entreprise[7]. Elle obtient le trophée « Femme de cœur » du Trophée des Femmes en Or pour l'année 2009[8] au titre de son action engagée pour Force Femmes. L'association a accompagné 25 000 femmes avec l'aide de 950 bénévoles[9].
En , elle prend la présidence de Chanel[10], poste qu'elle quitte en [11].
En 2008, elle fonde le site Terrafemina, un site d'information dédié aux femmes, centré sur les thématiques du travail, de l'emploi et de l'engagement[12].
En , Véronique Morali prend part à la commission du « grand emprunt » chargée de réfléchir à l'usage du futur « grand emprunt national », commission coprésidée par les anciens Premiers ministres Alain Juppé et Michel Rocard[13].
↑ a et bVincent Nouzille, La République du copinage : enquête sur la France des réseaux de pouvoir, Éditions Fayard, octobre 2011, extrait consulté le 12 octobre 2012.