Elle était utilisée pour la dissolution des combustibles nucléaires, la séparation des éléments U, Pu, produits de fission et actinides des combustibles et leur transformation en nitrate d'uranyle, en oxyde de plutonium ou plutonium métallique et en solution nitrique concentrée de produits de fission et d'actinides.
Les combustibles nucléaires usés sont d'origines diverses, initialement d'origine militaire par les réacteurs G1, G2 et G3, mais également d'origine civile avec des combustibles extraits de réacteurs de la filière Uranium Naturel Graphite Gaz (UNGG), des combustibles de provenances diverses (réacteurs Célestin I et II, réacteur Phénix, etc.) et même quelques combustibles d'origine étrangère, notamment de la centrale de Vandellos (Espagne).
C'est le premier site nucléaire de grande taille en cours de démantèlement en France. Le coût du démantèlement a été estimé à 37 milliards de francs (valeur 1996), soit 5,6 milliards d'euros[1]. UP1 et ses installations annexes sont encore en cours de démantèlement, un processus qui devrait se poursuivre au moins pour les trente ans à venir.
: Début du programme MAD (mise à l'arrêt définitif).
2012 : Fin prévue du programme MAD et début du programme DEM (surveillance et démantèlement).
horizon 2030 : Fin prévue du programme DEM et début du programme RCD (reprise et conditionnement des déchets)
horizon 2040 : Fin prévue de l'ensemble des opérations d'assainissement, avec le conditionnement et l'évacuation des déchets.
Incidents
Le , un employé d'une entreprise prestataire qui découpait une tôle sur un chantier d’assainissement de l’usine UP1 s’est coupé au niveau de la main, malgré le port des gants. Un premier contrôle, faisait état d’une contamination radioactive a priori faible au niveau de la plaie[2].