Unité pédagogique d'architecture numéro 3Unité pédagogique d'architecture numéro 3
L'Unité pédagogique d'architecture no 3 de Paris est une école d’architecture fondée[1] en 1969 dans les Petites Écuries[2] du château de Versailles en France, par un groupe d’architectes et de créateurs en rupture avec le « Système des Beaux Arts[3] ». Son premier directeur de 1969 à 1973 a été Jean-Pierre Biron. Elle est devenue l’École d’architecture de Versailles en 2005, puis École nationale supérieure d’architecture de Versailles. Fondation et objectifsAu sortir des révoltes de 1968[4], l’enseignement de l’architecture a été réformé en France par la création des unités pédagogiques d’architecture[5] en remplacement de l'ancienne École nationale supérieure des beaux-arts, avec l’ambition de proposer une alternative a ce qui a été largement décrit comme le « Système des Beaux Arts », très critiqué pour être trop basé sur la représentation, les honneurs (notamment les Grands Prix de Rome actifs jusqu'en 1968), et l'influence de l'État[6]. Les unités pédagogiques avaient une large autonomie et portaient des projets fortement différenciés. Aux yeux de ses fondateurs, UP3 proposait une approche radicale. Cette école, au bouillonnement représentatif du contexte de l’époque, a fonctionné sous sa forme initiale de 1969 à 2005. EnseignementLe corps enseignant rassemblait des forces convergentes et des personnalités fortes et diverses. Les élèves pouvaient être confrontés à de violentes remises en cause mais trouvaient dans ce vivier matière à se reconstruire entièrement. On a pu citer notamment, à cette période :
Outre les sciences dures et les sciences humaines, on y enseignait la culture de l’innovation (l’art du projet était enseigné comme une discipline à part entière). UP3 avait également un fort ancrage américain avec l’Université de l'Illinois à Urbana-Champaign, liée à l’école de Chicago. Notes et références
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