Union valdôtaine progressiste (2013)
L’Union valdôtaine progressiste (UVP) est un ancien parti politique régionaliste italien de la Vallée d'Aoste créé en 2013. Elle fusionne en avril 2019 avec Autonomie Liberté Participation Écologie (ALPE) pour former l'Alliance valdôtaine. HistoriqueScission de 2012/2013Vers la fin de 2012, plusieurs membres de l'Union valdôtaine, ne pouvant plus envisager de maintenir une alliance avec le parti de Silvio Berlusconi, Le Peuple de la liberté (PdL) (alliance confirmée lors des élections administratives de 2010), décident de lancer une nouvelle formation politique, déplorant que l'actuel parti ait perdu de vue les valeurs fondamentales sur lesquelles l'Union valdôtaine s'était depuis toujours appuyées. Ainsi va naître l'Union valdôtaine progressiste, menée par Laurent Viérin[2],[3],[4],[5]. À partir du , la nouvelle formation politique forme un groupe autonome au sein du Conseil de la Vallée d'Aoste composé de trois conseillers, Laurent Viérin, l'ancien député et ancien président de la région, Lucien Caveri ainsi qu'Andrea Rosset, ce qui réduit le nombre des conseillers de l'UV à 14[6]. La formation de l'UVP n'a évidemment pas été bien accueillie par les autres partis autonomistes de la Vallée d'Aoste. Ego Perron, président de l'Union valdôtaine a qualifié cette scission d'« attaque directe au cœur de notre mouvement »[7]. Le conseiller valdôtain Alberto Bertin, membre du parti autonomiste de gauche ALPE, dont l'UVP ambitionne surement d'attirer pour lui l'électorat, n'a pas épargné non plus ses critiques. Selon Bertin, la création de l'UVP obéit seulement à la quête du pouvoir pour lui-même[8]. Le parti est créé officiellement le dans la perspective des élections générales italiennes de 2013, il reprend le nom d'une scission antérieure de l'Union valdôtaine, l'Union valdôtaine progressiste (1973-1984). Liste des présidents
Élections générales de 2013Lors des élections générales des 24 et , l'UVP manque de peu, par 185 voix, l'élection d'un député, Laurent Viérin, face à la coalition de l'Union valdôtaine, de la Fédération autonomiste et de la Stella Alpina menée par Rudi Marguerettaz[9]. Viérin devance ALPE qui n'arrive qu'en troisième position avec Jean-Pierre Guichardaz. Élections régionales de 2013Aux élections régionales de 2013, les premières pour l'UVP, elle remporte plus de 19 % des voix, second parti de la Vallée et obtient 7 conseillers au Conseil régional. L'UVP est alors membre de la coalition Autonomie Liberté Démocratie, avec Autonomie Liberté Participation Écologie (ALPE) et le Parti démocrate, qui totalise 40,5 % des voix. Participation au gouvernementEn , l'UVP rejoint la majorité gouvernementale quand Laurent Viérin est nomme assesseur à la santé, au bien-être et aux politiques sociales dans la junte dirigée par Auguste Rollandin. Le suivant, Andrea Rosset est élu président du Conseil régional. En , l'UVP s'associe à une motion de censure constructive contre Rollandin qui doit démissionner. Pierluigi Marquis lui succède à la tête d'une junte de coalition regroupant la Stella Alpina, l'UVP, ALPE et Pour notre vallée, dans laquelle Viérin est vice-président et assesseur à l’agriculture et aux ressources naturelles et qui comprend un autre membre de l'UVP, Luigi Bertschy, assesseur à la santé[10]. Le suivant, Viérin succède à Marquis, démissionnaire, à la tête de la région et forme une nouvelle junte de gouvernement réunissant l'UVP, l'UV, le PD et EPAV. Élections régionales de 2018Lors des élections régionales du , l'UVP se présente seule et termine à la 4e place avec 10,59 % des voix. Elle conserve quatre sièges au Conseil régional, soit trois de moins que lors de la législature précédente. D'abord dans l'opposition au gouvernement dirigé par Nicoletta Spelgatti, de la Ligue, l'UPV vote la motion de censure contre celui-ci le suivant puis rejoint le gouvernement dirigé par Antoine Fosson. Dissolutionle , l'UVP fusionne avec Autonomie Liberté Participation Écologie (ALPE) pour former l'Alliance valdôtaine. IdéologieCette formation aspirait à réunir les nouvelles générations désintéressées par la politique, les électeurs déçus, les personnes voulant suivre des méthodes politiques différentes pour reprendre le projet autonomiste et progressiste. L'UPV mettait en garde l'opinion publique valdôtaine contre les tendances centralisatrices manifestées par la grande majorité des partis politiques italiens, en opposant donc au centralisme étatique, la nécessité de récupérer les valeurs qui façonnent l'identité du peuple valdôtain[11]. Le premier article du code éthique du parti affirmait que « Les femmes et les hommes qui adhérent au mouvement reconnaissent dans la Constitution italienne et dans le statut de la Vallée d'Aoste la source primaire des règles de la communauté politique »[12]. Notes et références
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