Téléphone à ficelle

Un modèle de téléphone à ficelle du XIXe siècle.

Le téléphone à ficelle ou yaourtophone[n 1] est un dispositif de téléphonie acoustique (ne reposant pas sur un système électrique)[1] fait de deux boites de conserve, gobelets en carton ou objets de forme similaire reliés par un fil[2].

Histoire

Avant l'invention du téléphone électromagnétique, des dispositifs permettent la transmission de la voix sur une plus grande distance que la portée d'une voix ordinaire. Ainsi, Robert Hooke réalise des expérimentations sur la transmission de sons à travers différents matériaux entre 1664 et 1685[3]. De 1664 à 1665, il transmet des sons à l'aide de fils tendus[4]. L'invention d'un téléphone à ficelle lui est attribuée dès 1667[5].

Au XIXe siècle, les téléphones acoustiques, dont les téléphones à ficelle ont concurrencé pendant une courte période le téléphone électrique, car ils ne portaient pas atteinte aux brevets d'Alexander Graham Bell. Entre 1893 et 1894, les brevets de Bell expirent, entraînant le déclin de la téléphonie acoustique[1].

Notes et références

Notes

  1. Version de téléphone à ficelle utilisant deux pots de yaourt

Références

  1. a et b (en) Jacobs, Bill. Acoustic Telephones, TelefoonMuseum.com
  2. « J'ai testé le «yaourtophone» », sur Slate
  3. (en) Grigonis, Richard. A Telephone in 1665?, TMCNet Technews website, 29 décembre 2008.
  4. (en) Préface de Micrographia (1665) « J'ai, à l'aide d'un fil tendu, pu transmettre instantanément le son à une grande distance et avec une vitesse sinon aussi rapide que celle de la lumière, du moins incomparablement plus grande que celle du son dans l'air ». Micrographia - Extracts From The Preface
  5. (en) Giles, Arthur (editeur). County Directory of Scotland (for 1901-1904): Twelfth Issue: Telephone (Scottish Post Office Directories), Edinburgh: R. Grant & Son, 1902, p. 28.

Voir aussi

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