Trouble délirantTrouble délirant
Le trouble délirant est un terme diagnostique dénotant un trouble mental psychotique caractérisé par un ou plusieurs délires le plus souvent non bizarres, en l'absence d'autres psychopathologies significatives. Un délire non bizarre est basé sur de fausses idées mais peut paraître plausible, par exemple un individu affirmant être sous surveillance policière. Parfois le délire est bizarre, par exemple la personne est persuadée qu'on lui a retiré tous ses organes internes. SymptômesLes symptômes suivants peuvent indiquer un trouble délirant[1] :
En France, on utilise communément le terme de « paranoïa », quoique ces troubles sont appelés troubles délirants dans la dénomination internationale.[réf. nécessaire] TypesLe diagnostic d'un type spécifique de trouble délirant peut quelquefois être basé sur le type de délire. Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) énumère six types :
DiagnosticLes symptômes montrés par les troubles délirants peuvent être le résultat de plusieurs difficultés psychologiques, telles que le trouble bipolaire ou la schizophrénie. Ils peuvent survenir lorsque les délires font partie d'autres maladies incluant la démence, schizophrénie et schizophrénie dysthymique. Ils peuvent également être le résultat d'autres conditions physiques, médicales ou lorsqu'une drogue ou un médicament est ingéré[4]. Poser des questions pour obtenir des informations sur la situation de vie du patient et sur son passé peut aider à identifier les troubles délirants. Les cliniciens, avec la permission de leur patient, peuvent consulter leur dossier médical. Les cliniciens peuvent également poser des questions à la famille du patient. C'est une mesure utile pour déterminer les délires du patient. L'examen mental se porte sur la mémoire, la concentration et la compréhension du patient lors de situations journalières[4]. TraitementsLe traitement des troubles délirants inclut à la fois la pharmacothérapie et la psychothérapie bien que ces troubles soient difficile à traiter pour plusieurs raisons de natures psychologiques. Les antipsychotiques atypiques sont utilisés en guise de traitement contre les troubles délirants, mais également contre les troubles schizophrènes. Certains exemples de ces médicaments incluent risperidone (Risperdal), quetiapine (Xeroquel) et olanzapine (Zyprexa). Ces médicaments agissent en bloquant les récepteurs dopaminergiques postsynaptiques et réduit les troubles psychotiques comme les hallucinations et les délires. Elle réduit également l'anxiété et autres troubles liés. Lorsque ces médicaments sont utilisés mais n'améliore pas la santé mentale du patient, d'autres types d'antipsychotiques peuvent être prescrits. Ces exemples incluent décanoate de fluphénazine et énanthate de fluphénazine. Un médicament efficace contre les troubles délirants est le pimozide[5]. Dans certains cas, une forte agitation peut survenir en réponse à une intense confrontation avec les délires[6]. Si cette agitation survient, de différents antipsychotiques peuvent être administré. Une injection d'halopéridol (Haldol) peut réduire l'anxiété et ralentir le comportement, et est souvent mélangé à d'autres substances comme le lorazépam (Ativan). Si des patients sévèrement atteints ne répondent pas à ces traitements, la clozapine peut être prescrite bien qu'elle puisse causer des somnolences, une sédation, une très forte salivation, une tachycardie et l'agranulocytose[6]. Notes et références
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