La tricine est couramment utilisée comme tampon en électrophorèse. Plus polarisée que la glycine, elle migre plus rapidement. Sa plus grande force ionique augmente le mouvement des ions et diminue celui des protéines, ce qui permet de mieux séparer les protéines de faible poids moléculaires (de 1 à 100 kDa) avec moins d'acrylamide[3]. Le tampon tricine à 25 mmol/L s'est avéré le plus efficace de ceux testés pour l'étude de l'ATP par luciférase[4]. La tricine participe aussi à la recapture de radicaux libresHO•, limitant ainsi les dommages cellulaires dus aux radiations[5].
↑Norman E. Good, G. Douglas Winget, Wilhelmina Winter et Thomas N. Connolly, « Hydrogen Ion Buffers for Biological Research », Biochemistry, vol. 5, no 2, , p. 467–477 (ISSN0006-2960, DOI10.1021/bi00866a011, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Hermann Schägger et Gebhard von Jagow, « Tricine-sodium dodecyl sulfate-polyacrylamide gel electrophoresis for the separation of proteins in the range from 1 to 100 kDa », Analytical Biochemistry, vol. 166, no 2, , p. 368–379 (ISSN0003-2697, DOI10.1016/0003-2697(87)90587-2, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Mark Hicks et Janusz M. Gebicki, « Rate constants for reaction of hydroxyl radicals with Tris, Tricine and Hepes buffers », FEBS Letters, vol. 199, no 1, , p. 92–94 (ISSN0014-5793, DOI10.1016/0014-5793(86)81230-3, lire en ligne, consulté le )