On peut obtenir du triazane en faisant réagir de l'ammoniac dans une zéolithe avec un revêtement d'argent[3]. Il peut également être obtenu sous forme de chlorhydrate en faisant réagir l'hydrazine avec de la chloramine NH2Cl dans l'éther éthylique ; ce produit est cependant instable et se désintègre immédiatement[4].
Il n'est en pratique possible d'isoler que des sels de triazane comme le sulfate de triazanium [N3H83+]2[SO42−]3 et non la forme basique libre. Les tentatives pour convertir des sels de triazanium en base libre n'aboutissent qu'à la formation d'ammoniac NH3 et de diimide HN=NH[5].
Du triazane peut être produit par irradiationélectronique de glace d'ammoniac et être ensuite détecté comme produit gazeux stable après sublimation[6].
↑(en) Reinhard Haubold, Claudia Heinrich-Sterzel, Ulrike Ohms-Bredeman, Carol Strametz, Gmelin Handbook of Inorganic and Organometallic Chemistry, N. Springer Science & Business Media, 1993, p. 167. (ISBN3-662-06336-0)
↑(de) A. F. Holleman, E. Wiberg, N. Wiberg, Lehrbuch der Anorganischen Chemie, 101e éd., Walter de Gruyter, Berlin 1995, p. 669–670. (ISBN3-11-012641-9)
↑(en) Nils Wiberg, A. F. Holleman et Egon Wiberg, Holleman-Wiberg's Inorganic Chemistry, 1re éd., Academic Press, 2001, p. 627. (ISBN978-0-12-352651-9)
↑(en) Marko Förstel, Pavlo Maksyutenko, Brant M Jones, Bing-Jian Sun, Shih-Hua Chen, Agnes H.-H. Chang et Ralf I. Kaiser, « Detection of the Elusive Triazane Molecule (N3H5) in the Gas Phase », Chemphyschem, vol. 16, no 15, , p. 3139-3142 (PMID26331382, DOI10.1002/cphc.201500560, lire en ligne)