Trait russe
Le Trait russe (russe : русская тяжеловозная, Rousskaïa Tiajelovoznaïa) est une race de chevaux de trait développée en Russie à partir de croisements avec l'Ardennais. DénominationLa race était autrefois nommée « Ardennais russe » ; elle est également connue sous les noms de « trait russe » ou de « trait lourd russe », en russe Rousskaïa Tiajelovoznaïa[1]. HistoireLe trait russe est formé au milieu du XIXe siècle, par le croisement entre des juments locales et des étalons Ardennais[1]. Son développement s'effectue en parallèle d'une race de trait de plus grande taille[2]. Le trait russe provient surtout d'une base de chevaux ukrainiens, croisés à l'Ardennais, au Trait belge et au Trotteur Orlov[2]. En 1980, un recensement dans toute l'URSS donne un effectif de 48 490 têtes[1]. DescriptionIl est plus petit, mais plus lourd que l'Ardennais[1], auquel il ressemble par ailleurs beaucoup[3]. La base de données DAD-IS cite une taille moyenne de 1,49 m chez les femelles et 1,52 m chez les mâles, pour un poids moyen de 575 à 650 kg[1]. Le guide Delachaux indique 1,50 m chez les femelles pour 1,53 m chez les mâles, et un poids moyen respectif de 580 à 700 kg[3]. La tête présente de petites oreilles[3]. L'encolure est musclée, le garrot peu sorti[3]. Le poitrail est large, la croupe musclée[3]. Les jambes sont courtes et puissantes, terminées par de petits pieds[3]. Crinière et queue sont fournies, les membres disposent d'un peu de fanons[3]. La robe est habituellement alezan, bai ou bai-brun[1], parfois rouan[3]. Ce cheval de trait est de tempérament calme et résistant[3]. La lactation des juments dure environ 200 jours[1]. Cette race est réputée fertile et douée d'une bonne longévité, ainsi que d'une résistance au froid[3]. Ces chevaux sont conçus pour être économiques et simples à entretenir[2]. UtilisationsCes chevaux servent principalement à la traction[1] à vocation agricole[3]. Ils disposent d'une grande puissance à cet usage[3]. Ils sont aussi élevés pour leur viande[3]. Les juments sont traites pour leur lait[3]. Diffusion de l'élevageIl est considéré comme une race locale russe[4]. En 2003, les effectifs de la race, renseignés sur la base de données DAD-IS, sont de 10 870 têtes[4]. En plus de la Russie, il est élevé en Ukraine et en Biélorussie[3]. Par ailleurs, l'ouvrage Equine Science (4e édition de 2012) le classe parmi les races de chevaux de trait peu connues au niveau international[5]. Notes et références
AnnexesArticles connexesLiens externes
Bibliographie
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