Tour de télévision et de tourisme de Canton

Tour Canton
广州塔
Nouvelle tour de télévision de Canton à l'ouverture des J.O. asiatiques de 2010.
Histoire
Architecte
Mark Hemel, Barbara Kuit
Ingénieur
Construction
Novembre 2005-2009
Ouverture
30 Septembre 2010
Coût
2,948 milliards CNY (~300 millions €)
Statut
Achevée
Usage
Observation Communication - Attraction touristique, Mixte, Restaurant
Architecture
Style
Hauteur
Flèche : 600 m
Toit : 462,1 m
Surface
133 300 m2Voir et modifier les données sur Wikidata
Étages
37
Sous-sols
2
Nombre dʼascenseurs
6Voir et modifier les données sur Wikidata
Administration
Site web
Localisation
Pays
Chine
Ville
Coordonnées
Carte

La Tour Canton (chinois simplifié : 广州塔 ; chinois traditionnel : 廣州塔 ; pinyin : guǎngzhōu tǎ), abréviation de Tour de télévision et de tourisme de Canton (广州电视观光塔, guǎngzhōu diànshì guānguāng tǎ) ou surnommée Nouvelle tour de télévision de Canton (广州新电视塔, guǎngzhōu xīn diànshì tǎ) est une tour de télévision située à Canton en Chine.

Contrairement à l'architecture classique des tours de télévision qui ont généralement la forme d'une aiguille surmontée d'une plateforme d'observation circulaire, celle de Canton est une structure hyperboloïde inspirée de l'architecte russe Vladimir Choukhov, premier au monde à avoir réalisé ce type de construction en 1896 avec la structure hyperboloïde de Polibino.

Historique

Réalisée à la demande du Guangzhou New Television Tower Group, la tour fait l'objet d'un concours international d'architecture remporté en 2004 par les architectes hollandais, Mark Hemel (en) et Barbara Kuit (en), du cabinet « Information Based Architecture (en) » (IBA), associé au bureau d'ingénierie Arup[1].

Sa construction débute en 2005. La tour est opérationnelle depuis le , et bien qu'elle ne soit pas complètement achevée, est ouverte en , en vue des Jeux asiatiques. Son toit est inauguré en [2].

Elle est, à l’époque, la plus grande tour du monde, remplaçant la tour CN de Toronto qui détient le record depuis 34 ans. Elle est rapidement détrônée, en 2011, par la Tokyo Skytree culminant à 634 mètres mais reste la tour la plus élevée de Chine.

Structure

Composée de tubes étirés en torsade, elle fait 600 mètres de hauteur (antenne comprise) et son toit culmine à 454 mètres. Un cylindre central en béton accueille les six ascenseurs et les escaliers. Cinq modules viennent se fixer dessus, et contient les étages techniques et les halls d'observation. À l’intérieur, un musée, un centre commercial, des parking, des restaurants panoramiques au plancher tournant et des jardins peuvent accueillir plus de 8 000 personnes par jour. La plate-forme d’observation en plein air est pourvue d’un petit « manège » pour les amateurs de sensations fortes : une grande roue horizontale constituée de nacelles transparentes fait le tour du toit[1].

Deux immenses réservoirs contenant 100 000 l d'eau, et montés sur rails, sont placés à son sommet. Ils font office d'amortisseur pour réduire les oscillations en cas de typhons. Des robots pompiers chargés de veiller sur les espaces publics sont installés dans les plafonds. Si leurs capteurs infrarouge détectent un incendie, ils dirigent leur canon à eau vers la source de chaleur[1].

Notes et références

  1. a b et c « La tour écologique de Canton », documentaire réalisé par Jayashree Panjabi en 2010, émission Superstructures sur France 5
  2. (en) « Canton Tower », sur gzguide.net, .

Voir aussi

Articles connexes

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