À l'origine, la course se déroulait sur quatre jours dans une ville. Au fil des années, le Tour de l'Aude devint de plus en plus long et il attira par la suite des cyclistes de haut niveau venant du monde entier. En 2010, la course comportait 11 étapes et environ 875 kilomètres.
L'édition 2011 a été annulée faute de moyens financiers. L'organisatrice du Tour de l'Aude ne s'en relevant pas, l'épreuve disparut du calendrier, tout comme la Grande Boucle féminine internationale un an plus tôt.
Le Tour de l'Aude féminin est créé en 1985 par Jean Thomas[1], un an après le Tour de France féminin. En 1998, après la mort de Jean Thomas, sa fille Anne-Marie reprend les rênes de l'épreuve[2].
La course disparaît en 2010 pour des raisons principalement financières. L'organisatrice affirme par exemple que le prix de l'escorte de gendarmerie serait passé de 7 000 € à 70 000 € en l'espace d'un an. Le peu d'engouement des médias français est également une source de regrets[2]. Dans le détail, Alfred North liste les raisons suivantes pour l'arrêt de l'épreuve [3]:
Désengagement du Conseil Général de l'Aude, à la suite de restrictions budgétaires.
La candidature de la ville de Limoux pour devenir ville-étape du Tour de France.
Le peu d'intérêt des médias.
Le manque d'implication de la Fédération française de cyclisme, qui n'envoie ni officiels, ni équipe de France et permet en sus l'inscription au calendrier d'épreuves concurrentes.
Le manque de participation des coureuses françaises.
Villes étapes
Les villes suivantes, classées par ordre alphabétique, ont accueilli plusieurs étapes du Tour de l'Aude féminin [4]:
Le tour le plus rapide a été remporté en 1990 par Catherine Marsal avec une moyenne horaire de 38,770 km/h. Elle possède de plus le record du plus grand écart sur sa poursuivante avec 8 minutes et cinq secondes sur Leontien van Moorsel[5].