Tour de Colombie 2023
La 73e édition du Tour de Colombie a lieu du 16 au . La Vuelta a Colombia - Colombia Potencia de la Vida 2023 (nom officiel) est une course à étapes inscrite au calendrier de l'UCI America Tour 2023[1]. Miguel Ángel López (Medellín-EPM) domine l'épreuve. Il remporte neuf des dix étapes et s'impose dans les classements annexes de la montagne et par points. En juillet 2023, il est cependant disqualifié pour dopage[2],[3]. Équipes
Étapes
Récit de la coursePrologueMiguel Ángel López remporte le contre-la-montre inaugural et s'empare, du même coup, du maillot jaune de leader.
163 coureurs prennent le départ d'un prologue de 7,8 kilomètres, dans les rues de Yopal (capitale du département de Casanare). La pluie n'a cessé de tomber lors de l'épreuve rendant difficile la chaussée. Un des premiers à se distinguer à l'issue de l'effort solitaire est le Tolimense Róbigzon Oyola (Medellín-EPM) qui, en réalisant 10 min 25 s, reste de nombreuses minutes en tête du classement provisoire. Puis Rodrigo Contreras (Colombia Potencia de la Vida) lui subtilise le meilleur temps en réussissant 10 min 23 s. Il faut attendre l'arrivée de Miguel Ángel López (Medellín-EPM), qui justifie son statut de favori, pour que son "chrono" soit abaissé. López effectue le contre-la-montre en 10 min 5 s. L'ultime concurrent à s'élancer et tenant du titre, son coéquipier Fabio Duarte termine deuxième à dix-sept secondes[5]. 1re étapeMiguel Ángel López double la mise et conserve sa place de leader du classement général.
La première étape voit les coureurs partir de Yopal passer par les municipalités d'Aguazul, Tauramena et Monterrey et revenir à Yopal, après 197,3 kilomètres d'effort. Dès le début de nombreuses attaques secouent le peloton, contrôlé par les équipiers du leader Miguel Ángel López. Juste avant le premier sprint spécial, quatre coureurs prennent la poudre d'escampette. Ce qui permet à Santiago Vélez (Avinal) d'empocher les trois secondes de bonification qui échoit au premier. Cette fugue est rapidement reprise par le grand groupe. Puis sur la route menant au premier col de la compétition, cinq hommes, Jeferson Ruiz (GW Shimano-Sidermec), Luis Miguel Martínez (Supergiros), Weimar Roldán (Corratec), Walter Pedraza (Fundecom) et Juan Tito Rendón (Orgullo Paisa), s'échappent. Rendón passe en tête les deux cols répertoriés du jour et se relève, laissant l'échappée à quatre éléments. Les quatre se disputent les deux sprints spéciaux restant, gagnés tous deux par Roldán. Après avoir compté deux minutes d'avance sur le groupe principal et être resté en tête de la course plus de cent kilomètres, les fugueurs sont repris. Dans les derniers kilomètres, les équipes de sprinteurs se mettent en place. Pourtant Miguel Ángel López (Medellín-EPM) s'immisce dans la lutte et remporte l'étape devant les meilleurs sprinteurs de l'épreuve[7]. 2e étapeJonathan Guatibonza gagne l'étape au sprint tandis que Miguel Ángel López est toujours le leader de l'épreuve.
Sous des basses températures, les 162 concurrents encore en lice prennent le départ de Tibasosa, dans le département de Boyacá, pour rejoindre Gachancipá, dans le Cundinamarca, après un parcours de 160,1 kilomètres. L'étape démarre tambour battant, dès les premiers kilomètres de nombreux coureurs tentent d'initier une échappée. Mais le groupe principal, emmené par la formation Medellín-EPM du leader Miguel Ángel López, ne le permet pas. Trois coureurs se détachent en vue du premier sprint spécial, ce dont profite Weimar Roldán (Corratec) pour empocher trois nouveaux points pour ce classement annexe. Puis le peloton semble vouloir rester groupé mais c'est sans compter les tentatives de coureurs cherchant à s'isoler en tête de la course. Robinson Ortega (EBSA) et Felipe Morales (Inderhuila) y parviennent. Au deuxième sprint spécial du jour, ils comptent 4 min 40 s d'avance sur le peloton. Écart qui leur permettent de se répartir les points des différents prix de la journée (Ortega passant en tête les deux premiers cols de l'étape). Au troisième sprint spécial, situé sur la route entre Villapinzón et Chocontá, où Morales passe le premier, le peloton met pied à terre pour rendre hommage à Germán Chaves, coureur du Team Sistecrédito, mort en ce lieu quelques jours auparavant. Mais des problèmes de communication ont fait que les deux fugueurs ne se sont pas arrêtés pour cet hommage. Le peloton a du alors réduire son arrêt pour que l'écart avec l'échappée ne grandisse pas démesurément. Le rythme s'est alors accéléré après le passage à l'Alto del Sisga où Morales est désormais seul en pointe. Il est néanmoins repris dans la descente du col. Dans les derniers kilomètres, les sprinteurs fourbissent leurs armes pour se disputer l'arrivée. Et même si Miguel Ángel López s'est encore mêlé à l'emballage final, c'est bien un sprinteur qui s'impose. Jonathan Guatibonza (GW Shimano-Sidermec) devance López[10]. 3e étapeTroisième victoire en quatre jours pour Miguel Ángel López qui conforte sa place au classement général.
Fin mai, les organisateurs de l'épreuve annoncent que la troisième étape est profondément remaniée. Devant partir de Mosquera pour rejoindre Ibagué, celle-ci se résume maintenant à un circuit dans la capitale du département du Tolima[13]. Le circuit développe sept kilomètres et est à parcourir quinze fois. Trois sprints spéciaux jalonnent la journée au quatrième, au huitième et au douzième passages sur la ligne d'arrivée[14],[n 1]. Bien que l'étape se déroule sous de fortes températures, le peloton la dispute sur un rythme endiablé. Puisqu'il ne faut qu'une dizaine de minutes au peloton pour effectuer chaque tour. Lors du premier sprint spécial, le leader de ce classement annexe, Weimar Roldán (Corratec) passe en tête. À mi-course, Miguel Ángel López (Medellín-EPM) s'isole en tête avec Julián Cardona (Team Sistecrédito). López franchit la ligne en premier au deuxième sprint spécial (empochant ainsi trois secondes de bonifications). Sous l'impulsion de l'équipe Colombia Potencia de la Vida, le peloton les rejoint. Aussitôt c'est au tour de Walter Pedraza (Fundecom) et de Róbigzon Oyola (Medellín-EPM) de prendre la poudre d'escampette. Ce qui permet à Oyola de s'octroyer le troisième sprint du jour. Pedraza et Oyola ne sont revus qu'à cinq kilomètres du terme. La formation Colombia Potencia de la Vida imprime un rythme soutenu pour positionner favorablement son sprinteur Nelson Soto en vue de l'arrivée. Mais c'était sans compter sur le maillot jaune, Miguel Ángel López. Celui-ci lance le sprint et n'est pas rejoint[15],[16]. 4e étapeMiguel Ángel López écrase la concurrence en remportant sa quatrième étape.
Sous de fortes chaleurs, les 156 concurrents encore en course affrontent la haute montagne. L'étape mène le peloton d'Ibagué, capitale du Tolima, à l'Alto de La Línea (es), col classé en hors-catégorie, où est jugé l'arrivée. Comme chaque jour, le rythme est soutenu en début de course. Le peloton est secoué par de nombreuses tentatives d'échappée mais aucune ne réussit. Peu avant le premier sprint spécial, Juan Manuel Barboza (Orgullo Paisa) part à la chasse aux points. Il devance son coéquipier Johan Colón et le leader des sprints spéciaux, Weimar Roldán (Corratec). Barboza poursuit seul et ces trois coureurs passent de nouveau dans cet ordre au second sprint spécial. Après ce sprint, les trois sont rejoints par dix coureurs pour former l'échappée du jour. Leur avance monte jusqu'à quasiment deux minutes. Ainsi, Robinson Ortega (EBSA), membre de la fugue, passe en tête les deux premiers cols de la journée, classés en troisième catégorie. Il devance à chaque fois Carlos Valentín (Indeportes Boyacá Avanza). En raison du rythme élevé imprimé et des nombreuses attaques en son sein, la fugue perd peu à peu des éléments et les derniers sont repris dans l'ascension finale. Quelques minutes après, trois hommes, Juan Diego Alba (Movistar Best PC), Juan Pablo Suárez (Petrolike) et Rafael Pineda (Colombia Potencia de la Vida), s'isolent en tête. Mais ils sont repris avant les cinq derniers kilomètres, moment que choisit Edinson Callejas (Petrolike) pour tenter l'échappée solitaire. Il est rejoint par Óscar Fernández (EPM). Mille mètres plus loin, les favoris les reprennent. À deux kilomètres du but, Daniel Méndez (EPM) s'extrait du groupe de tête, suivi de Miguel Ángel López (Medellín-EPM). Puis López accélère et termine seul[18],[19]. 5e étapeLes étapes se suivent avec le même résultat : Miguel Ángel López gagne et augmente son avance au classement général.
Les 151 rescapés ont au programme un parcours de 165,5 kilomètres reliant la municipalité risaraldense de Dosquebradas à celle de Belalcázar, dans le département de Caldas. Le scénario du début d'étape est identique aux jours précédents : un rythme de course élevé, de nombreuses tentatives d'échappées et la formation Medellín-EPM travaillant en tête du peloton. Une fois passée la première difficulté du jour, où Óscar Fernández (EPM) franchit le col en premier, une échappée de onze coureurs se forment. Peu à peu, ils obtiennent plus de trois minutes d'avance sur le groupe principal. Ce qui permet à Juan Diego Hoyos (Corratec América Racing Team) de s'octroyer le premier sprint spécial de la journée. Au passage du deuxième col de la journée, classé en première catégorie, le peloton est groupé. Heiner Parra (Canel's Pro Cycling) passe en tête devant Rafael Pineda (Colombia Potencia de la Vida) et Juan Pablo Suárez (Petrolike). Parra continue seul quelques kilomètres puis est rejoint par six autres coureurs pour une échappée éphémère. Au second sprint spécial de l'étape, Juan Diego Hoyos récidive et empoche trois autres points. Le peloton avance compacte jusqu'au dernier col du jour où il se désagrège. À onze kilomètres du terme, Julián Cardona (Team Sistecrédito) s'extirpe du peloton emmené par les Medellín-EPM. Il est pris en chasse par Alexander Gil (EPM) qui continue seul. Dans la partie fatidique de l'ascension finale, seuls six hommes, deux duos Miguel Ángel ‘Supermán’ López et Aldemar Reyes (Medellín-EPM), Alexander Gil[n 2] et Daniel Méndez (EPM) ainsi que Robinson López (Aguardiente Néctar-W Cargo) et Wilson Peña (Team Sistecredito), restent ensemble. Miguel Ángel López place une attaque imparable dans les deux derniers kilomètres et empoche sa cinquième étape de la compétition. Il devance de quelques secondes Wilson Peña et Daniel Méndez[21],[22]. À la question du niveau de ses adversaires pouvant expliquer sa domination, Miguel Ángel López nie une faible adversité, puisque des concurrents réussissent à le suivre pendant un long moment. Il prétend que son expérience des grands Tours lui permet d'avoir ce léger avantage sur la concurrence[21]. 6e étapeSixième étape, sixième victoire pour Miguel Ángel López qui accentue encore son avantage au classement général.
Un total de 136 coureurs prennent le départ de La Virginia pour Apía, situées toutes deux dans le département de Risaralda. Le parcours proposé mesure 164,8 kilomètres. Comme chaque jour, la course commence sur un rythme endiablé, les participants ne se souciant peu des fortes chaleurs. Au premier sprint spécial de l'étape, Juan Diego Hoyos (Corratec América Racing Team) empoche les trois points. Puis quelques kilomètres plus loin, dix coureurs s'enfuient pour former l'échappée matinale. C'est seulement dans un second temps que cinq concurrents font la jonction. Ce groupe de quinze réussit à obtenir un avantage de deux minutes sur le peloton. Ils peuvent se disputer entre eux les deux derniers sprints spéciaux de la journée, Didier Merchán (GW Shimano-Sidermec) passe en tête au deuxième et Juan Restrepo (EBSA) au troisième. Le peloton les rejoint peu de temps après. Trois hommes ressortent aussitôt. Sebastián Castaño (Orgullo Paisa – Antioquia) part seul en pointe, suivi de Juan Diego Alba (Movistar Best PC) et de Paulo Pantoja (Team Banco Guayaquil) mais ces derniers sont absorbés avant de pouvoir faire la jonction. Dans l'ascension de l'unique difficulté répertoriée du jour, dont le terme est la ligne d'arrivée, le peloton reste compact, montant sur un rythme élevé, impulsé par les Medellín-EPM et Aldemar Reyes en particulier. Pourtant Óscar Fernández (EPM) attaque. Il sera rejoint après moins de deux kilomètres. Plus loin Miguel Ángel López (Medellín-EPM) se dégage. Seul Wilson Peña (Team Sistecrédito) tente de soutenir son rythme[24]. Peine perdue, López remporte l'étape vingt-neuf secondes devant Peña et trente-huit devant Reyes. Peña subtilise la deuxième place au classement général provisoire à Daniel Méndez (EPM)[23]. 7e étapeLes jours se suivent et se ressemblent : septième étape, septième victoire pour Miguel Ángel López qui accroit son avantage sur la concurrence.
L'étape relie les capitales des départements de Risaralda et de Caldas, Pereira à Manizales. Les 129 coureurs encore dans la compétition ont à parcourir 195,9 kilomètres, avant de terminer par l'ascension de l'Alto de Chipre, classée en première catégorie. Dans la volonté de se trouver au sein de l'échappée matinale, de nombreuses attaques secouent le peloton et impriment un rythme soutenu au début de course. Dix-huit coureurs trouvent l'ouverture. Ils obtiennent jusqu'à 8 min 40 s d'avance. Ainsi, tous deux dans l'échappée, Didier Merchán (GW Shimano-Sidermec) et Robinson Ortega (EBSA) en profitent pour s'octroyer respectivement les trois sprints spéciaux et les trois premiers prix de la montagne de l'étape. À mesure que les kilomètres défilent, l'écart se réduit avec le peloton tandis que la fugue perd des éléments, surtout après le changement de rythme qu'impose Didier Merchán. Ce dernier tente de terminer seul. Deux duos le poursuivent, un de la formation EBSA, composé du Vénézuélien Yonathan Eugenio et de Robinson Ortega et le second de la Movistar - Best PC avec Juan Diego Alba et l'Équatorien Santiago Montenegro. À neuf kilomètres de la ligne d'arrivée, ils ne sont plus que quatre en tête, Merchán, Eugenio, Ortega et Alba. À trois kilomètres du but, la fugue est réduite à néant. Moment que choisit Miguel Ángel López (Medellín-EPM) pour s'enfuir. Quelques-uns vont tenter de suivre le rythme du leader mais aucun ne réussira[26],[27]. Miguel Ángel López termine avec quarante-deux secondes d'avance sur Wilson Peña (Team Sistecrédito) qui conforte sa place de dauphin[25]. 8e étapeHuitième victoire de Miguel Ángel López quasiment assuré de remporter la 73e édition du Tour de Colombie.
La huitième étape, qualifiée de « casse-pattes », se déroule dans le département d'Antioquia. Les 127 rescapés partent de La Pintada pour rejoindre Cañasgordas. La ligne d'arrivée est jugée au terme d'une ascension classée en quatrième catégorie. Comme chaque jour, le peloton démarre la journée sur un rythme endiablé, les coureurs cherchant à intégrer l'échappée matinale. Celle-ci prend forme aux alentours du vingtième kilomètre et obtient une différence maximale de plus de six minutes. La fugue est composée de seize hommes. Ils se disputent les trois sprints spéciaux du jour. Johan Colón (Orgullo paisa) remportent les deux premiers et le troisième échoit à Juan Pablo Restrepo (EBSA Empresa de Energía Boyacá). Un des membres de l'échappée, Ramón Muñiz (Petrolike), passe également en tête aux deux premières difficultés répertoriées du jour. Il ne reste alors que cinq coureurs de la fugue initiale, Muñiz, Andrés Mancipe (GW Shimano-Sidermec), deux membres du Team Banco Guayaquil, Cristhian Montoya et Carlos Alberto Gutiérrez, et Sebastián Castaño (Orgullo Paisa) à l'avant de la course. Dans la troisième ascension comptant pour le classement des meilleurs grimpeurs, des coureurs n'ayant pas pris part à la fugue initiale s'invitent en tête. Ainsi Jarlinson Pantano (EPM) franchit en premier le col devant deux échappés matinaux Andrés Mancipe et Ramón Muñiz. Dans les derniers kilomètres en descente menant à Cañasgordas, seuls Pantano et Mancipe restent en pointe. Ils sont repris à moins de deux kilomètres de l'arrivée par un groupe de sept. Même si, à l'approche du but, Miguel Ángel López (Medellín-EPM) doit encore composer avec la compagnie de son équipier Aldemar Reyes, du duo des EPM Jarlinson Pantano et Óscar Fernández, de Rodrigo Contreras (Colombia Potencia de la Vida) et des duettistes de Sistecrédito-GW, Wilson Peña et Kevin Castillo, c'est encore lui qui franchit la ligne le premier devançant Fernández, dans sa roue, et Contreras[29],[30],[31]. Avec les bonifications glanées lors de l'étape, Miguel Ángel López a maintenant 4 min 21 s d'avance sur son poursuivant immédiat au classement, Wilson Peña. Daniel Méndez (EPM), naviguant entre la deuxième et la quatrième place au classement général provisoire durant plusieurs jours, sort du Top ten, en finissant l'étape à 32 min 42 s de López[28]. 9e étapeMiguel Ángel López remporte le Tour de Colombie 2023 à l'issue du contre-la-montre final, qu'il s'octroie.
La dernière étape se dispute en contre-la-montre individuel sur une distance de 42 kilomètres. Le départ et l'arrivée s'effectuent sur la "Calle 19" à La Ceja, département d'Antioquia, avec une boucle menant les concurrents dans les municipalités d'El Retiro (passage par la vereda de San Diego) et de Rionegro (passage par Llanogrande et San Antonio de Pereira)[33]. Miguel Ángel López (Medellín-EPM) en tête au pointage intermédiaire[32] remporte l'étape avec trente-huit secondes d'avance sur Rodrigo Contreras (Colombia Potencia de la Vida). Ce dernier est le seul à terminer l'exercice en solitaire moins d'une minute derrière López, ce qui lui permet de subtiliser la deuxième place à Wilson Peña (Sistecrédito-GW), pourtant troisième de l'étape mais à 2 min 51 s du vainqueur. Juan Sebastián Pinilla (Ingeniería de Vías), leader du classement des moins de 23 ans, est le principal perdant du jour puisqu'il perd son maillot distinctif à l'issue de l'étape, au profit de Diego Pescador (GW Shimano-Sidermec). Autre perdant de la journée, Alexander Gil (EPM) qui régresse de la quatrième à la septième place au classement général. Au contraire d'Aldemar Reyes qui lui subtilise la quatrième place. Les quatre premiers de l'étape sont d'ailleurs les quatre premiers au classement général final. Le Team Medellín, formation de Miguel Ángel López, profite également de cette dernière étape pour s'emparer du classement par équipes au détriment des EPM[34]. Classements finalsClassement général
Classement par points
Classement du meilleur grimpeur
Classement des sprints spéciaux
Classement des moins de 23 ans
Classement par équipes
Évolution des classements
Notes et référencesNotes
Références
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