Tommaso PorcacchiTommaso Porcacchi
Tommaso Porcacchi, écrivain italien, né à Castiglion Fiorentino en 1530, mort à Udine en . BiographieNé vers 1530 à Castiglion Fiorentino, Tommaso Porcacchi annonça dès sa première jeunesse un goût très-vif pour l’étude. Voulant satisfaire sa curiosité et acquérir de nouvelles connaissances, il visita les principales villes d’Italie et fut accueilli partout avec les égards que l’on doit aux talents. Il s’arrêta quelque temps à Florence, depuis à Bologne et s’établit enfin à Venise en 1559. S’étant lié d’une étroite amitié avec Gabriele Giolito de' Ferrari, célèbre imprimeur, il lui suggéra l’idée de publier la collection des anciens historiens grecs et latins, traduits en italien. Ce fut Porcacchị qui surveilla l’impression de ces deux précieuses collections, connues sous le nom de Collana greca et Collana latina[1]. Il traduisit lui-même quelques-uns des ouvrages qui devaient y entrer et dont il n’existait pas encore de versions ; il revit et corrigea le style de plusieurs et les enrichit de préfaces, de notes et d’additions intéressantes. Cet infatigable éditeur a donné des réimpressions estimées d’un grand nombre d’ouvrages, tels que : l’Histoire de Milan, par Bernardino Corio, le Roland furieux de L'Arioste, l’Arcadie de Sannazaro, les Lettres amoureuses de Parabosco, les Œuvres de Delminio, les Antiquités de Rome de Bernardo Gamucci, l’Histoire d’Italie de Guichardin, les Facetie de Domenichi, Gli Asolani de Bembo, la Fabrica de Francesco Alunno, la traduction italienne de L'Imitation de Jésus-Christ par frère Rémi Florentin, refaite et corrigée, Venise, 1569, in-12°, etc. Il se proposait de publier une nouvelle Collana, ou le recueil des meilleurs sermons des plus célèbres prédicateurs : mais il n’en a paru qu’un seul volume, Venise, 1565, in-8°, rare, suivant Haym (voy la Bibl. ital.). Porcacchi en à Venise, dans la maison du comte de Savorgnano, l’un de ses plus zélés protecteurs. Il était membre de l’académie des Occulti de Brescia, et il a inséré quelques vers latins dans le recueil de cette société. ŒuvresOutre les traductions de Dictys de Crète et de Darès, de Justin, de Quinte-Curce et de Pomponius Mela, qui font partie des Collana, celle du cinquième livre de l’Enéide (en vers sciolti) et quelques opuscules dont on trouvera les titres dans le tome 34 des Mémoires de Niceron, on a de Porcacchi :
Notes
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