La magie onmyō est une magie ancestrale qui a notamment été utilisée par les forces japonaises durant la Seconde Guerre mondiale. À la veille de la défaite, l’armée sollicite le grand onmyōji, Yakou Tsuchimikado, dans l’espoir de renverser à nouveau la situation. Ce dernier exécute alors un rituel complexe de manipulation des âmes qui échoue (en apparence), causant toute une série de catastrophes surnaturelles dans la zone de Tokyo. Cet événement, qui sera connu plus tard sous le nom de « Grand Désastre Spirituel », conduira à la création du Bureau d’Onmyō dont le but officiel est la purification des désastres spirituels survenant depuis lors.
Les années passant, l’onmyō devient plus moderne et plus simple, bien qu’elle ne soit pas accessible à tous, comme c’est le cas pour le jeune Harutora. Malgré son appartenance à un ancien clan d’onmyoji, Harutora ne peut ni voir les esprits ni ressentir la force spirituelle. Il n’a par ailleurs aucune intention de devenir onmyoji et n’aspire qu’à une vie normale et paisible. Du moins, c’est ce qu’il prévoyait jusqu’à ce qu’un membre du Bureau d’Onmyō débarque soudainement à la recherche de son amie d’enfance, Natsume, talentueuse élève onmyoji et héritière de la branche principale de la famille Tschuchimikado. Se remémorant une promesse faite à Natsume lorsqu’ils étaient enfants, Harutora décide finalement de devenir le shikigami de la jeune fille et de l’accompagner à l’Académie d’Onmyō, non conscient de la vérité qui se cache derrière son incapacité à utiliser la magie spirituelle…
Descendant du légendaire Abe no Seimei et fils d’un grand docteur onmyō, Harutora est connu comme étant l’héritier de la branche secondaire de la famille Tsuchimikado. Autrefois, il fait une promesse à Natsume comme quoi il deviendrait son shikigami et la protégerait. Mis à part son amie d’enfance, Harutora a deux autres amis qu’il fréquente au quotidien : Tōji et Hokuto. Cette dernière est celle qui lui a suggéré de devenir onmyōji malgré ses inaptitudes générales dans le domaine spirituel. La mort brusque de Hokuto est un des éléments qui poussera Harutora à devenir le familier de Natsume, déclenchant ainsi le processus qui le conduira à découvrir ses véritables origines.
L’héritière de la branche principale de la famille Tsuchimikado. Elle étudie à l’Académie d’Onmyō de Tokyo. Là-bas, conformément à la tradition, elle doit se présenter comme un garçon en présence des autres familles d’onmyōji. En plus de la lourde responsabilité que lui confère son statut d’héritière, Natsume doit également supporter le poids des rumeurs qui pèsent sur elle depuis sa naissance. Il est dit que le fils de la branche principale du clan Tsuchimikado serait la réincarnation de Yakou, l’onmyōji de génie dont la réputation a engendré divers cultes chez ses fanatiques. Durant l’été, Natsume passe revoir Harutora, dans l’espoir que celui-ci se rappelle leur promesse.
Un ancien délinquant. C’est le meilleur ami de Harutora au lycée. Lors d’un désastre spirituel d’origine terroriste survenu deux ans auparavant, Tōji s’est fait attaquer par un ogre qui possède encore partiellement son esprit en dépit des soins apportés par le père de Harutora. Étant doté de pouvoirs spirituels et pouvant voir les esprits, Tōji rejoint son ami à l’Académie d’Onmyō, non seulement pour le soutenir mais aussi pour trouver une solution à son propre problème de possession.
La plus jeune des douze généraux divins (membres les plus puissants du Bureau d’Onmyō). Elle a effectué de nombreuses recherches sur Yakou Tsuchimikado ainsi que sur le rituel du Taizan Fukun afin de ressusciter son frère. Son shikigami a involontairement causé la mort de Hokuto. Malgré la tentative de répression du Bureau d’Onmyō, elle a bien failli mener son projet à bien jusqu’à ce que Natsume et Harutora ne l’arrêtent. Plus tard, Suzuka sera transférée à l’Académie d’Onmyō pour y purger sa peine, ses pouvoirs étant temporairement et partiellement scellés.
La petite fille de la directrice de l’Académie d’Onmyō et héritière de la famille Kurahashi. Elle fait partie des élèves les plus doués de l’académie et possède deux shikigami de classe Yaksha, sorte de guerriers en armure. Au début, Kyōko se montre très hostile envers Harutora car elle pense que celui-ci a usé de son nom de famille pour intégrer l’académie en plein milieu de l’année. Ce n’est qu’en découvrant la véritable identité de Natsume que Kyōko se rendra compte que Harutora représente bien plus à ses yeux qu’elle ne pourrait le croire.
Un camarade de classe qui devient ami avec Harutora et Toji dès le premier jour de leur arrivée. Il est le fils d’une prestigieuse famille d’onmyōji ayant révolutionné la création et l’utilisation des shikigami. Bien que timide et peureux de nature, Tenma est toujours présent au moment où ses amis ont besoin d’aide.
Production et supports
Light novel
Tokyo Ravens est composée de seize volumes auxquels s’ajoutent quatre volumes supplémentaires qui constituent une série de d'histoires annexes nommée Tokyo Raven EX[7] et publiée en parallèle de l’histoire principale. Le premier volume de la série principale a été publié le [8] tandis que le dernier en date est sorti le [9].
L’adaptation manga est divisée en 6 séries : une qui suit l’histoire principale telle qu’elle est décrite dans le light novel, les autres qui sont soit des side stories soit des spin-offs[10] centrés sur divers personnages de la série. Tokyo Ravens (la série principale) a été écrit et illustré par Suzumi Atsuhi, puis publié entre Noël 2010[11] et [12] dans le Shōnen Ace[13] édité par Kadokawa Shoten[14].
Les side stories tout comme les spin-offs sont cette fois-ci repris par Azano Kōhei mais illustrés par des dessinateurs différents. Les side stories sont toutes publiées dans des magazines édités Fujimi Shobo :
Tokyo Ravens : Tokyo Fox est illustré par COMTA et publié dans le magazine Age Premium. On y retrouve Kon, un des deux familiers de Harutora[15].
Tokyo Ravens : Girls Photograph est illustré Koji Yokoyama par et publié dans le magazine Dragon Age. Le quotidien des personnages féminins de la série y est décrit[16].
Tokyo Ravens : Another x Holiday est illustré par Yurino Tsukigase et publié dans le magazine Milefeui. Le quotidien des personnages masculins de la série y est décrit[17].
Tokyo Ravens : Red and White est illustré par Azumi Mochizuki et publié dans le Dragon Ace[18], toujours par le même éditeur. Le protagoniste de l’histoire doit intégrer une classe exclusivement composée de fille en raison de ses capacités spéciales. Tokyo Ravens : Sword of Song est dessiné par Ran Kuze et cette fois-ci publié dans le Shōnen Rival édité par Kōdansha[19]. On suit les aventures de Yūka Kinobe (紀之部夕佳?), une miko aux allures de rebelle, et de Akito Yakumo (八雲暁兎?), un métis de sang allemand et japonais.
Une adaptation animée a été diffusée au Japon du au , produite par le studio 8-Bit et réalisée par Takaomi Kanasaki. L'anime couvre les tomes 1 à 9 du light novel à l'exception de quelques histoires courtes présentes dans les volumes 4 et 5[20]. En ce qui concerne la musique, le premier générique d'ouverture est X-encounter par Maon Kurosaki[21] et le premier générique de fin est Kimi ga Emu Yūgure(君 が 笑 む 夕 暮 れ?) par Yoshino Nanjō(en)[22]. Le deuxième générique d'ouverture est Outgrow[23] par Gero et le second générique de fin est Break a spell par Mami Kawada[24].