Thomas Burgener
Thomas Burgener, né le à Viège (originaire du même lieu), est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste. Il est député du canton du Valais au Conseil national de 1997 à 1999 et conseiller d'État de 1999 à 2009. BiographieThomas Burgener naît le à Viège, dont il est également originaire[1]. Son père, Paul-Eugène Burgener, est juge cantonal. En 1979, il obtient une licence en droit à l'Université de Fribourg, puis un diplôme de notaire en 1980 et un diplôme d'avocat en 1981[2]. Il a une étude d'avocat et notaire à Viège de 1981 à 1999[3],[4]. Avant son élection au Conseil d'État en 1999, il est membre du comité de l'Initiative des Alpes[3]. Il est président du comité directeur de la Ligue pulmonaire suisse depuis juin 2019[5]. Il est marié et père de deux enfants[3]. Parcours politiqueMembre du Parti socialiste depuis 1974, Thomas Burgener entre à l'exécutif de Viège en 1985 et est élu vice-président en décembre 1996[3],[6]. Il démissionne à la fin du mois de juillet 1997 à la suite de son accession au Conseil national[6]. Il est député au Grand Conseil du canton du Valais de 1989 à 1997 et y est chef du groupe du Parti socialiste du Haut-Valais[7]. En tant que député, il est rapporteur de la commission d'enquête parlementaire sur l'« affaire Dorsaz », créée pour enquêter sur les provisions que la Banque cantonale du Valais a dû constituer en raison des risques liés au financier Jean Dorsaz[3],[8]. Il entre au Conseil national en 1997, pour succéder à son collègue de parti Peter Bodenmann, élu au Conseil d'État[9]. Lorsque Peter Bodenmann démissionne du Conseil d'État en 1999, Thomas Burgener est le candidat du Parti socialiste à sa succession. Le , il arrive en tête du premier tour de l'élection complémentaire, devançant la démocrate-chrétienne Viola Amherd, la libérale Chantal Balet et l'indépendant Michel Carron, mais il n'obtient pas la majorité absolue[10]. Deux semaines plus tard, le , il est élu au second tour de scrutin avec une large avance sur Viola Amherd, profitant du fait que le Parti radical-démocratique a appelé à voter pour lui[11]. En juin, il démissionne du Conseil national[1]. Il prend en charge le Département de la santé, des affaires sociales et de l’énergie (DSSE). Il est réélu au Conseil d'État le et le . Il préside le Conseil d'État du au et du au [12]. En 2009, il ne se représente pas pour une nouvelle législature[13]. Lors des élections fédérales de 2015, il est candidat au Conseil des États. Il termine en cinquième position au premier tour de scrutin et renonce à se présenter au second tour[14]. Notes et références
Liens externes
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