Thomas AsselijnThomas Asselijn
Thomas Asselijn, né Asselyn à Dieppe, v. 1620 et mort le à Amsterdam, est un poète et dramaturge hollandais. BiographieDescendant d’une famille protestante française originaire de Dieppe en Normandie, il était le frère du peintre Jan Asselyn, du tireur d’or Abraham Asselijn (1609-1697) et, peut-être de Steven Asselijn, mort à l’âge de 15 ans et enterré dans l’Église wallonne. Les Asselin auraient fui la France en Hollande en 1628, après la prise de La Rochelle[1],[2]. En 1631, l’acte de mariage d’Abraham précise que ses parents sont morts. Déjà connu comme poète en 1639, Asselijn, qui exerçait alors la profession de relieur, épousa, alors à l’âge de 38 ans, Elisabeth Reijers, âgée de 25 ans, de la rue Warmoesstraat[3]. À la mort de sa femme en 1655, le couple avait un enfant. En 1656, Asselijn se remaria Jannetje Westerhof, âgée de 18 ans (-1704), avec qui il eut cinq enfants, dont quatre morts en bas âge. Asselijn se reconvertit comme teinturier de carmin et acheta une teinturerie à proximité de la Leidsegracht. En apparence prospère entre 1657 et 1662, il vécut dans le Keizersgracht. 1671 le voit au Bloemgracht, mais en 1678, il subit une banqueroute lors de laquelle son mobilier est évalué à « 181 florins et 15 cents[4] ». En 1685, il dut céder ses biens en garantie d’une dette[5]. Asselijn est mort chez son fils Louis, canal Nieuwezijds Achterburgwal[6]. Initialement, Asselijn a écrit dans le style de Jan Vos. Considérées parmi les meilleures de la seconde moitié du XVIIe siècle, ses trois comédies sur Jan Klaasz : Jan Klaasz, of Gewaande Dienstmagd, Kraam-bedt of kandeelmaal van Zaartje Jans et Echtscheiding van Jan Klaasz en Saartje lui ont valu le surnom de « Plaute d’Amsterdam » et l’ont placé au rang des principaux auteurs comiques du siècle d'or néerlandais. Œuvres
Notes et références
Liens externesBibliographieLiens externes
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