The Loyal Edmonton Regiment
The Loyal Edmonton Regiment (4e Bataillon, Princess Patricia's Canadian Light Infantry), abrégé en LER, est un régiment d'infanterie de la Première réserve de l'Armée canadienne. Il fait partie du 41e Groupe-brigade du Canada au sein de la 3e Division du Canada et est stationné à Edmonton en Alberta. Sa lignée remonte à la création du 101st Regiment à Edmonton le . En 1920, celui-ci adopta le nom de The Edmonton Regiment. En 1924, le régiment fut scindé en deux pour la création des Edmonton Fusiliers, de nos jours The South Alberta Light Horse, l'autre unité retenant le nom de The Edmonton Regiment. Le régiment adopta son nom actuel en 1943. En 1954, le régiment devint le 3e bataillon du Princess Patricia's Canadian Light Infantry, puis, en 1970, le 4e bataillon. En plus de sa propre histoire, The Loyal Edmonton Regiment perpétue l'héritage de trois bataillons du Corps expéditionnaire canadien (CEC) de la Première Guerre mondiale : les 49e, 51e et 63e Bataillon « outre-mer », CEC. Rôle et organisationThe Loyal Edmonton Regiment est un régiment d'infanterie stationné à Edmonton en Alberta. Il fait partie du 41e Groupe-brigade du Canada, un groupe-brigade de la Première réserve de l'Armée canadienne qui fait lui-même partie de la 3e Division du Canada[1]. Tout comme c'est le cas pour les autres unités de la Première réserve de l'Armée canadienne, le rôle du Edmonton Regiment est de former des soldats à temps partiel afin de servir de renfort lors des opérations des Forces armées canadiennes ainsi que d'être prêts pour le service actif pour appuyer les autorités civiles lors de catastrophes naturelles dans la région locale[2]. HistoireOriginesLe , un régiment de la Force de résrve a été créé à Edmonton en Alberta sous le nom de « 101st Regiment ». Le , celui-ci fut renommé en « 101st Regiment "Edmonton Fusiliers" », puis, le , en « The Edmonton Regiment ». Le , l'unité fut divisée en deux régiments : The Edmonton Fusiliers, de nos jours The South Alberta Light Horse, et The Edmonton Regiment. Ce dernier adopta le nom de « The Loyal Edmonton Regiment » le [3]. Seconde Guerre mondialeDans la foulée de la Seconde Guerre mondiale, le , The Edmonton Regiment mobilisa un bataillon pour le service actif. Le suivant, celui-ci s'embarqua pour la Grande-Bretagne. Il servait au sein de la 2e Brigade d'infanterie canadienne de la 1re Division d'infanterie canadienne. Le , La compagnie « D » du bataillon participa à l'expédition sur l'île de Spitzbergen. Le , le bataillon débarqua en Sicile, puis, le suivant, en Italie. Le , il débarqua en France et il combattit dans le Nord-Ouest de l'Europe jusqu'à la fin de la guerre. Il fut officiellement dissous le [3]. Le , The Loyal Edmonton Regiment mobilisa une seconde unité pour le service actif afin de servir dans le théâtre du Pacifique. Celui-ci fut dissous le [3]. Histoire récente (depuis 1954)Le , The Loyal Edmonton Regiment devint le 3e Bataillon du Princess Patricia's Canadian Light Infantry, puis, le , le 4e Bataillon[3]. PerpétuationsEn plus de sa propre histoire, The Loyal Edmonton Regiment perpétue l'héritage de trois bataillons du Corps expéditionnaire canadien (CEC) de la Première Guerre mondiale : le 49e, le 51e et le 63e Bataillon « outre-mer », CEC[3]. Le 49e Bataillon, CEC a été créé le . Le , il s'embarqua pour la Grande-Bretagne. Le suivant, il débarqua en France où il combattit au sein de la 7e Brigade d'infanterie canadienne de la 3e Division canadienne jusqu'à la fin de la guerre. Il fut officiellement dissous le [3]. Le 51e Bataillon, CEC a également été créé le . De son côté, il s'embarqua pour la Grande-Bretagne le où il servit à fournir des renforts aux troupes canadiennes au front. Le de la même année, il fut réorganisé en tant que bataillon de service de garnison. Le suivant, son personnel fut transféré à divers dépôts régimentaires. Il fut officiellement dissous le [3]. Le 63e Bataillon « outre-mer », CEC a été créé le . Le , il s'embarqua pour la Grande-Bretagne où il servit à fournir des renforts aux troupes canadiennes au front. Le de la même année, son personnel fut transféré au 9e Bataillon de réserve, CEC. Il fut officiellement dissous le [3]. Ordre de préséanceNotes et références
AnnexesArticles connexes
Liens externes
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