The Nova Scotia Highlanders
The Nova Scotia Highlanders (NS Highrs), littéralement « Les Highlanders de la Nouvelle-Écosse », sont un régiment d'infanterie de la Première réserve de l'Armée canadienne. Il fait partie du 36e Groupe-brigade du Canada au sein de la 5e Division du Canada et est stationné à Truro en Nouvelle-Écosse. La lignée de l'unité remonte à deux bataillons d'infanterie créés en 1871. Le régiment d'aujourd'hui a été formé par plusieurs amalgamations d'unités. En 2010, le 2e Bataillon du régiment devint un régiment distinct sous le nom de « The Cape Breton Highlanders ». En plus de sa propre histoire, le régiment perpétue l'héritage de trois bataillons de la guerre anglo-américaine de 1812 et de cinq bataillons du Corps expéditionnaire canadien de la Première Guerre mondiale. Rôle et organisationThe Nova Scotia Highlanders est un régiment d'infanterie légère d'un seul bataillon stationné à Truro en Nouvelle-Écosse. Il fait partie du 36e Groupe-brigade du Canada, un groupe-brigade de la Première réserve de l'Armée canadienne qui fait lui-même partie de la 5e Division du Canada. Le commandant actuel du bataillon du régiment est le lieutenant-colonel Stephen Hale[1]. Tout comme c'est le cas pour les autres unités de la Première réserve de l'Armée canadienne, le rôle des Nova Scotia Highlanders est de former des soldats travaillant à temps partiel afin de servir de renfort lors des opérations des Forces armées canadiennes ainsi que d'être prêts pour le service actif pour appuyer les autorités civiles lors de catastrophes naturelles dans la région locale[2]. HistoireCréation et premiers conflitsLe , deux bataillons d'infanterie provisoires ont été créés en Nouvelle-Écosse : le Colchester and Hants Provisional Battalion of Infantry à Truro et le Cumberland Provisional Battalation of Infantry à Amherst. Le , le premier a été renommé en « 78th Colchester and Hant, or Highlanders Battalion of Infantry », puis, le , en « 78th "Colchester, Hants and Pictou" Battalion of Infantry or "Highlanders" » tandis que le second a été renommé, le , en « 93rd Cumberland Battalion of Infantry ». Les 8 et , les deux bataillons sont devenus des régiments et ont respectivement été renommés en « 78th Colchester, Hants and Pictou Regiment "Highlanders" » et « 93rd Cumberland Regiment »[3]. En 1899, le 93rd Cumberland Regiment a fourni des volontaires au contingent canadien qui se rendit en Afrique du Sud dans le cadre de la seconde guerre des Boers. Le , le 78th Colchester, Hants and Pictou Regiment "Highlanders" a été renommé en « 78th Pictou Regiment "Highlanders" ». Un mois plus tard, le 70th Colchester and Hants Regiment a été créé à Truro et, le mois suivant, il a été renommé en « 76th Colchester and Hants Rifles »[3]. Le , un régiment de huit compagnies a été créé à Windsor en Nouvelle-Écosse. Le , il adopta le nom de « 68th Regiment » et, un mois plus tard, celui de « 81st "Hants" Regiment »[3]. Première Guerre mondialeMonument hommage aux soldats du 25e Bataillon Nova Scotia à Chérisy (Pas-de-Calais) Dans la foulée de la Première Guerre mondiale, le , des éléments des 76th Colchester and Hants Rifles, du 78th Pictou Regiment "Highlanders" et du 93rd Cumberland Regiment ont été placés en service actif afin de prodiguer de la protection locale[3]. Le , le 70th Colchester and Hants Regiment et le 81st "Hants" Regiment fusionnèrent pour former le Colchester and Hants Regiment. Le suivant, le 78th Pictou Regiment "Highlanders" devint The Pictou Regiment tandis que le 93rd Cumberland Regiment devint The Cumberland Regiment. Ce-dernier fut renommé en « The Cumberland Highlanders » le . Le , celui-ci et le Colchester and Hants Regiment fusionnèrent pour former The North Nova Scotia Highlanders (Machine Gun). Ce dernier perdit la mention de « Machine Gun » le [3]. Seconde Guerre mondialeDans la foulée de la Seconde Guerre mondiale, le , des détachements des Pictou Highlanders et des North Nova Scotia Highlanders furent mobilisés et placés en service actif le suivant afin de prodiguer de la protection locale. Ceux-ci furent démobilisés le [3]. Le , The North Nova Scotia Highlanders mobilisèrent un bataillon, le 1er Bataillon, pour le service actif. Le , les Pictou Highlanders firent de même. Le , le bataillon en service actif des North Nova Scotia Highlanders s'embarque pour la Grande-Bretagne. Le , les Pictou Highlanders mobilisèrent une compagnie spéciale qui servit de rôle de garnison dans les Bermudes à partir du . De son côté, la bataillon en service actif des Pictou Highlanders servit à Terre-Neuve de mars à . Le bataillon des North Nova Scotia Highlanders en Europe participa au débarquement de Normandie le en tant que composant de la 9e Brigade d'infanterie canadienne au sein de la 3e Division d'infanterie canadienne avec laquelle il combattit dans le Nord-Ouest de l'Europe[3]. Le , les North Nova Scotia Highlanders mobilisèrent un autre bataillon, le 3e Bataillon, qui servit au sein des troupes d'occupation canadiennes en Allemagne. Le 1er Bataillon des North Nova Scotia Higlanders fut dissous le . De son côté, la compagnie spéciale des Pictou Highlanders aux Bermudes y termina son service le de la même année. Le même jour, The Pictou Regiment fut renommé en « The Pictou Highlanders (Motor) » et la 189th Light Anti-Aircraft Battery, RCA a été créée à Stellarton en Nouvelle-Écosse. Le 1er Bataillon des Pictou Highlanders fut dissous le et, le 3e Bataillon des North Nova Scotia Highlanders le fut le lendemain[3]. Un total de 493 soldats des Nova Scotia Highlanders sont morts au cours de la Seconde Guerre mondiale[4]. Histoire récente (depuis les années 1950)Le , The Pictou Highlanders (Motor), the North Nova Scotia Highlanders et la 189th Light Anti-Aircraft Battery, RCA fusionnèrent pour devenir The Nova Scotia Highlanders, un régiment de deux bataillons. Le , le 2e Bataillon devint un régiment distinct nommé The Cape Breton Highlanders et The Nova Scotia Highlanders devinrent ainsi un régiment d'un seul bataillon[3]. LignéeLa lignée du Hastings and Prince Edward Regiment comprend toutes les unités qui ont été amalgamées au cours de leur histoire pour former le régiment tel qu'il est de nos jours[3].
PerpétuationsEn plus de leur propre histoire, The Nova Soctia Highlanders perpétuent l'héritage de trois bataillons de la guerre anglo-américaine de 1812 : les 1er et 2e Bataillon, County of Sydney Regiment et le 1er Bataillon, Parrsborough. Ils perpétuent également l'héritage de cinq bataillons du Corps expéditionnaire canadien (CEC) de la Première Guerre mondiale : les 17e, 25e, 106e, 193e et 246e Bataillon outre-mer, CEC. De plus, de 1919 à 1936, le régiment perpétuait aussi l'héritage du 6th Machine Gun Bataillon, CMGC, mais cette perpétuation a été transférée aux Princess Louise Fusiliers[3]. 17e Bataillon, CECLe 17e Bataillon, CEC a été créé le . Il s'embarqua pour la Grande-Bretagne dix jours plus tard où il servit à fournir des renforts aux troupes canadiennes au front. Il fut dissous le [3]. 25e Bataillon, CECLe 25e Bataillon, CEC a été créée le . Le , il s'embarqua pour la Grande-Bretagne. Le , il débarque en France où il combattit au sein de la 5e Brigade d'infanterie canadienne de la 2e Division canadienne. Il fut dissous le [3]. 106e, 193e et 246e Bataillon, CECLes 106e, 193e et 246e Bataillon outre-mer, CEC furent respectivement créés le , le et le . Ils s'embarquèrent respectivement pour la Grande-Bretagne le , et le . Le personnel du 106e Bataillon servait à fournir des renforts aux troupes canadiennes au front jusqu'à son personnel restant fut transféré au 40e Bataillon, CEC le . De leur côté, le personnel des 193e et 246e Bataillon fut transféré au 17e Bataillon de réserve, CEC respectivement le et le . Les trois bataillons furent respectivement dissous le , le et le [3]. Honneurs de batailleLes honneurs de bataille sont le droit donné par la Couronne au régiment d'apposer sur ses couleurs les noms des batailles ou des conflits dans lesquels il s'est illustré. Au cours de son histoire, The Royal Regiment of Canada et les unités qu'il perpétue ont reçu un total de 28 honneurs de bataille. Les deux honneurs de bataille de la guerre anglo-américaine de 1812 ont été décernées en commémoration du New Brunswick Fencible Infantry[3]. Traditions et patrimoineLes traditions et les symboles des Nova Scotia Highlanders sont les éléments essentiels à l'identité régimentaire. Le symbole le plus important est l'insigne du régiment qui est composé d'un sautoir d'argent sur lequel sont brochées les armes de la Nouvelle-Écosse qui sont entourées d'un anneau d'azur liséré d'or portant la devise du régiment en chef et le nom du régiment en point en lettres majuscules d'or. Le sautoir d'argent est la croix de saint André, le patron de l'Écosse. La devise du régiment est « Siol na fear fearail » qui signifie « Race de vrais hommes »[3]. Un autre élément important de l'identité d'un régiment sont les marches régimentaires. The Nova Scotia Highlanders en possèdent trois : The Sweet Maid of Glendaruel, The Atholl Highlanders et The Piobaireachd of Donald Dhu[3]. The Nova Scotia Highlanders sont jumelés avec The Mercian Regiment, un régiment de la British Army[3]. Ordre de préséanceNotes et références
AnnexesArticles connexesBibliographie
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