Le , la contestation sociale et étudiante; qui rassemble près de un demi-million de citoyens thaïlandais, fait chuter le régime après 3 jours de violence contre les manifestants : entre 70 et 300 personnes sont tuées[2] et des milliers sont blessées. Les militaires sont chassés du pouvoir, l'ordre constitutionnel est rétabli et la société se démocratise : Thanom Kittikhachon démissionne et est contraint à l'exil le . Il est le premier ministre thaïlandais à avoir gouverné le plus longtemps.
En 1976, une manifestation d'étudiants et d'ouvriers se tient à l'université Thammasat pour s'opposer à son retour. En représailles, les forces de police et des groupes paramilitaires de droite attaquent la manifestation et tuent plus d'une centaine de personnes. Cet événement reste connu comme le massacre de l'université Thammasat[3],[4].
↑Sylvia Cattori et Jean Cattori, Asie du Sud-Est : L'enjeu thaïlandais (préface de Jean Ziegler), Paris, L'Harmattan, , 256 p. (ISBN2-85802-116-3, lire en ligne), Première partie : Une société déséquilibrée ; Chapitre 1 : les dix jours qui ébranlèrent la Thaïlande page 20 à 24