Thérèse-Mirza Allix est née en 1816 à Fontenay-le-Comte. Elle est la sœur du communard Jules Allix et du docteur Émile Allix. Avant de se consacrer à une carrière artistique, elle fonde en 1842 une institution pour jeunes filles à Fontenay-le-Comte, avec l'aide de ses sœurs Bathilde Allix, Augustine Allix, Eudoxie Allix et Céline Allix[3].
Élève des peintres Charles de Steuben et Gustave Wappers, Thérèse-Mirza réalise principalement des portraits ainsi que des peintures sur émaux, sur faïence et sur porcelaine[4],[5]. Plusieurs de ses œuvres sont exposées de 1877 à 1882 au principal évènement artistique de la fin du XIXe siècle, le Salon de peinture et de sculpture à Paris, auquel succède à partir de 1880 le Salon des artistes français, dans la catégorie des émaux et faïences[4],[5]. Elle peint le portrait de son grand-oncle, l'abbé Garnereau, grande figure de la ville de Fontenay-le-Comte. Ce tableau est aujourd'hui conservé au Musée de Fontenay-le-Comte[6],[7]. À l'exposition universelle de Paris de 1878 elle expose avec sa sœur Bathilde, également artiste peintre, des peintures céramiques et des émaux sur cuivre au Palais du Champ de Mars[8]. Les deux sœurs sont récompensées d'une médaille de bronze dans la catégorie céramique[9]. Thérèse-Mirza Allix décède le , jour de son 66e anniversaire, au cours d'un trajet en train sur la ligne ferroviaire Paris-Poitiers, qui devait la conduire à Fontenay-Le-Comte[10].
Principales œuvres
Les œuvres suivantes de Mirza Allix ont été exposées au Salon de peinture et de sculpture ou au Salon des artistes français[5].
Marie-Stuart, d’après un dessin du XVIe siècle ; faïence (Salon de 1877)[11]
Portrait de M. le Docteur Émile Allix ; miniature (Salon de 1882)[15]
Le musée de Fontenay-le-Comte conserve un portrait peint par Thérèse-Mirza Allix représentant l'abbé François-Gabriel Garnereau, grand-oncle de l'artiste. Le tableau, criblé de balles, n'est pas exposé[16],[17]. Une lithographie tirée du portrait a été publiée en tête des oeuvres de Garnereau en 1845[18].
Notes et références
Notes
↑Son décès a été constaté à l'arrivée d'un train direct Paris-Poitiers. Elle est probablement morte pendant le trajet.