Il a un fils qui sera ingénieur des Ponts-et-Chaussées. Son petit-fils est Ferdinand Fivel (1888-1981), un ingénieur hydraulicien[2].
Biographie
À la suite d'une longue période de style néoclassique, l'architecture religieuse en Savoie est renouvelée avec le néo-gothique et le néo-roman[3],[4]. Si Fivel est le défenseur d'une architecture dans la plus pure tradition du gothique du XIIIe siècle[5], il s'oppose à l'autre grand architecte de son époque Samuel Revel (1825-1897), qui opte pour un style « roman antique »[6].
Il est l'auteur d'un ouvrage L’Alésia de César : près de Novalaise sur les abords du Rhône (1866), alors qu'il est l'architecte départemental de la Savoie, qui voit dans le toponyme de Novalaise, un dérivé de nova Alesia, le site de l'Alésia de César[7].
↑Annick Rey-Bogey, L'architecture et l'élan religieux de la Savoie au XIXe siècle : Du Concordat à la rupture, 1802-1905, la reconstruction des églises dans les diocèses de Chambéry, Maurienne et Tarentaise, vol. 110, Chambéry, Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, , 238 p. (ISBN978-2-85092-007-3), p. 135.
↑Chanoine Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 516 p. (ISBN978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. XI ainsi que 323-324, Article « Novalaise ». Cité dans l'article de M. Reddé, « La querelle d'Alésia, hier et aujourd'hui », dans M. Reddé et S. von Schnurbein (dir.), Alésia et la bataille du Teutoburg : un parallèle critique des sources, Institut historique allemand, 2008, p. 154. Voir aussi l'article Historiographie du débat sur la localisation d'Alésia.
↑ a et bAnnick Rey-Bogey, L'architecture et l'élan religieux de la Savoie au XIXe siècle : du Concordat à la rupture, 1802-1905, la reconstruction des églises dans les diocèses de Chambéry, Maurienne et Tarentaise, vol. 110, Chambéry, Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, , 238 p. (ISBN978-2-85092-007-3), p. 178.