Terre d'ébène
Terre d'ébène est un reportage d'Albert Londres publié en mars 1929 chez Albin Michel. Il avait auparavant paru dans les colonnes du Petit Parisien sous le titre Quatre mois parmi nos Noirs d'Afrique, en octobre et novembre 1928. PublicationL'essentiel du texte paraît tout d'abord sous forme de feuilleton dans le journal Le Petit Parisien, entre octobre et novembre 1928, dans une chronique intitulée Quatre mois parmi nos Noirs d'Afrique. L’œuvre est ensuite publiée in extenso en 1929 par Albin Michel, avec un sous-titre sans équivoque : « La traite des Noirs ». ContenuLe livre relate les relations que les Français ont avec le pays colonisé. Il critique les maltraitances infligées aux populations locales et la forte ségrégation raciale qui y règne. Ce texte constitue ainsi une dénonciation du colonialisme[1]. Albert Londres évoque notamment la persistance d'une traite négrière qui ne dit plus son nom : « L’esclavage, en Afrique, n’est aboli que dans les déclarations ministérielles d’Europe ». Dans les derniers chapitres, consacrés au « drame du chemin de fer Congo-Océan », le reporter s'adresse directement au Ministre des Colonies : « Épuisés, mal traités par les capitas, loin de toute surveillance européenne, (monsieur le ministre des Colonies, j'ai pris à votre intention quelques photographies, vous ne les trouverez pas dans les films de propagande), blessés, amaigris, désolés, les nègres mouraient en masse »[2]. Lors de sa publication l'œuvre fit scandale et fut l'objet d'une violente critique, principalement de la part des autorités coloniales[1]. C'est pour se défendre qu'Albert Londres a rédigé, pour la parution en livre de son reportage, une importante préface où figure la célèbre profession de foi : « je demeure convaincu qu'un journaliste n'est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie»[3]. Table des matièresAvant-propos
Épilogue. Quelques réflexions après le voyage. Notes et références
Bibliographie
Liens externes
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