Temples bouddhistes au JaponAvec les sanctuaires shinto, les temples bouddhiques sont les bâtiments les plus nombreux, les plus renommés et les plus importants du Japon[note 1]. Le kanji pour « temple bouddhique » est 寺 (tera, JI ), lu tera en lecture kun et ji en lecture on, si bien que les noms de temples se terminent souvent en -ji ou -dera (lénition du -t- en -d- due au rendaku). Il existe un autre kanji, 院 (IN , généralement utilisé pour les temples de moindre importance). Des temples connus tels que Enryaku-ji, Kiyomizu-dera et Kōtoku-in illustrent ces modèles de dénomination. Bâtiments bouddhiques et shintoAu Japon, les temples bouddhiques existent côte à côte avec les sanctuaires shinto, et tous deux partagent les mêmes caractéristiques essentielles de l'architecture japonaise traditionnelle[1]. Non seulement les toriis, portes habituellement associées au seul shinto, peuvent-ils se trouver dans les deux types de bâtiments, mais l'entrée d'un sanctuaire peut être marquée par un rōmon, porte d'origine bouddhique qui peut donc aussi souvent se trouver auprès d'un temple. Quelques sanctuaires, par exemple le Iwashimizu Hachiman-gū, possèdent une porte principale de style bouddhiste appelée sōmon. De nombreux temples disposent d'un temizuya et d'un komainu, comme un sanctuaire. Vice-versa, quelques sanctuaires emploient de l'encens et possèdent un shōrō (beffroi) comme un temple. Quelques sanctuaires, par exemple le Tanzan-jinja à Nara, ont même un tō (pagode)[2]. Les similitudes entre les temples et les sanctuaires sont également fonctionnelles. Comme dans le cas d'un sanctuaire shintoïste, un temple bouddhique n'est pas principalement un lieu de culte : ses bâtiments les plus importants sont utilisés pour la garde des objets sacrés et ne sont pas accessibles aux fidèles[1]. Il y a des bâtiments spécialisés pour certains rites, mais ceux-ci ne sont généralement ouverts qu'à un nombre limité de participants. En effet, contrairement à une église chrétienne, un temple est aussi un monastère. Les rassemblements religieux dans le style des églises chrétiennes n'ont pas lieu régulièrement et ne se tiennent pas à l'intérieur du temple. Si beaucoup de personnes participent à une cérémonie, celle-ci prend un caractère festif et se tient à l'extérieur[1]. La raison des grandes ressemblances structurelles entre les deux types de bâtiments réside dans leur histoire commune. Il est en effet normal pour un temple d'avoir été aussi un sanctuaire. Du point de vue architectural, les différences évidentes entre les deux sont donc peu nombreuses et souvent seul un spécialiste peut les identifier[1]. Des sanctuaires vénèrent des kamis indigènes bien avant l'arrivée du bouddhisme au Japon, mais ce sont des terres délimitées sans aucun bâtiment ou des sanctuaires temporaires érigés lorsque cela est nécessaire[3]. Avec l'arrivée du bouddhisme au VIIIe siècle, les sanctuaires sont soumis à son influence et adoptent à la fois le concept de structures permanentes et l'architecture des temples[3]. Le développement ultérieur du shinbutsu shūgō (syncrétisme du bouddhisme et du culte des kamis) et de la théorie honji suijaku entraîne une fusion quasi complète du culte des kamis et du bouddhisme[4]. Il devient habituel pour les sanctuaires d'être accompagnés de temples dans des complexes mixtes appelés jingū-ji (神宮寺 , lit. « sanctuaire-temple ») ou miyadera (宮寺 , lit. « sanctuaire-temple[note 2] »). L'inverse est également courant : la plupart des temples ont au moins un petit sanctuaire dédié à leur kami tutélaire et sont donc appelés jisha (寺社 , « temple-sanctuaire »). L'ère Meiji élimine la plupart des jingū -ji mais conserve intacts les jisha, à tel point que même aujourd'hui la plupart des temples possèdent sur leur site au moins un sanctuaire, parfois très grand, et que la déesse bouddhiste Benzaiten est souvent vénérée dans les sanctuaires shinto[note 3],[5]. En conséquence, pendant des siècles, les sanctuaires et les temples ont entretenu une relation symbiotique dans laquelle chacun a influencé l'autre. Les sanctuaires empruntent au bouddhisme ses portes (mon), l'utilisation d'un hall pour les fidèles laïcs (heiden), l'usage du bois coloré en vermillon et d'autres éléments encore, tandis que l'architecture bouddhique chinoise est adaptée aux goûts des Japonais avec des configurations plus asymétriques, l'utilisation accrue de matériaux naturels et une adaptation du monastère à l'environnement naturel préexistant[6]. La séparation nette entre les temples bouddhiques et les sanctuaires shinto qui est aujourd'hui la norme, apparaît seulement comme conséquence de la loi de shinbutsu bunri (« séparation des kamis et des bouddhas ») en 1868. Cette séparation est légalement obligatoire et de nombreux sanctuaires-temples sont contraints à n'être plus que des sanctuaires, parmi lesquels certains sont fameux comme le Usa Hachiman-gū et le Tsurugaoka Hachiman-gū. Parce que le mélange des deux religions est désormais interdit, les jingū -ji doivent céder certaines de leurs propriétés ou démanteler certains de leurs bâtiments, portant ainsi atteinte à l'intégrité de leur patrimoine culturel et diminuant la valeur historique et économique de leurs propriétés[7]. Les deux niō (les deux gardiens en bois généralement situés sur les côtés de l'entrée d'un temple) géants du Tsurugaoka Hachiman-gū par exemple, étant des objets du culte bouddhique et donc illégaux où ils sont situés, sont vendus au Jufuku-ji où ils se trouvent encore[8]. Les « sanctuaires-temples » sont également contraints de détruire les bâtiments liés au bouddhisme, par exemple leurs tahōtō, leurs midō et leurs shichidō garan[7]. ArchitectureCaractéristiques généralesL'architecture bouddhique n'est pas originaire du Japon mais a été importée de Chine et d'autres cultures asiatiques au cours des siècles avec une telle constance que les styles de construction de l'ensemble des Six Dynasties y sont représentés. Son histoire est en conséquence dominée d'un côté par les techniques et les styles de Chine et d'Asie (présents même au Ise-jingū, tenu pour la quintessence de l'architecture japonaise), et de l'autre par des variations originales japonaises sur ces thèmes[9]. En partie aussi à cause de la variété des climats au Japon et du millénaire écoulé entre la première importation culturelle et la dernière, le résultat est extrêmement hétérogène mais plusieurs caractéristiques pratiquement universelles peuvent néanmoins s'y retrouver. Tout d'abord le choix des matériaux, toujours le bois sous diverses formes (planches, paille, écorce d'arbre, etc.) pour presque toutes les structures. Contrairement à la sculpture à la fois occidentale et chinoise dans certains cas, l'utilisation de la pierre est évitée sauf pour certains usages spécifiques, les podia des temples et les fondations des tō (pagode) par exemple[9]. La structure générale est presque toujours la même : des poteaux et un linteau supportent un toit grand et légèrement incurvé, tandis que les parois sont minces comme du papier, souvent mobiles et jamais porteuses. Les arches et les toits en berceau sont totalement absents. Les arrondis des pignons et des avant-toits sont plus doux qu'en Chine et l'emploi des colonnes renflées (convexité au centre) limité[9]. Le toit est l'élément visuel le plus impressionnant, constituant souvent la moitié de la taille de l'édifice[9]. Les avant-toits légèrement incurvés s'étendent au-delà des murs, couvrant des vérandas, et leur poids doit donc être pris en charge par un complexe système de supports appelé tokyō (en). Ces avant-toits surdimensionnés confèrent à l'intérieur une pénombre caractéristique qui contribue à l'atmosphère du temple. L'intérieur du bâtiment est normalement constitué d'une seule pièce centrale appelée moya, à partir de laquelle partent parfois d'autres espaces moins importants, par exemple les couloirs appelés hisashi. Les divisions de l'espace intérieur sont fluides et la taille des pièces peut être modifiée par l'utilisation d'écrans ou de murs mobiles en papier. Le grand espace unique offert par le bâtiment principal peut donc être modifié en fonction des besoins[9]. Dans une certaine mesure, la séparation entre l'intérieur et l'extérieur n'est en elle-même pas absolue puisque des murs entiers peuvent être enlevés, ouvrant ainsi le temple aux visiteurs. Vues de l'extérieur, les vérandas semblent faire partie de l'édifice mais aux yeux de ceux qui sont à l'intérieur du temple, elles paraissent appartenir au monde extérieur. Jusqu'à un certain point, les structures du temple sont ainsi constitutives de leur propre environnement. L'utilisation de modules de construction conserve constantes les proportions entre les différentes parties de l'édifice, préservant ainsi son harmonie d'ensemble[9] (au sujet des proportions des temples, voir aussi l'article Ken). Même dans les cas comme celui du Nikkō Tōshō-gū, où chaque espace disponible est abondamment décoré, les ornements suivent l'esprit du bâtiment et tendent donc à mettre l'accent sur les structures de base plutôt qu'à les dissimuler[9]. Étant partagées par l'architecture sacrée et profane, ces caractéristiques architectoniques rendent facile la transformation d'un bâtiment profane en temple. Cela est arrivé au Hōryū-ji par exemple, où la demeure d'une femme de la noblesse a été transformée en un édifice religieux. HistoireL'architecture des temples bouddhiques, comme celle de n'importe quelle structure, change et évolue au fil des siècles. Cependant, bien que les détails particuliers peuvent varier, les styles et les thèmes généraux ont de fortes similitudes et des origines communes. Le Hōryū-ji déjà mentionné est un des premiers temples bouddhiques construits au Japon. Ses structures essentielles représentent le style commun de la dynastie Sui chinoise au VIe siècle. Le kon-dō (bâtiment d'or) est une structure à toit double, supporté par de forts et épais piliers lui conférant une impression d'audace et de poids. La plupart, sinon tous les bâtiments des temples bouddhiques, présentent les mêmes éléments de conception de base que les autres bâtiments traditionnels japonais. De hautes et épaisses colonnes de bois servent de support de charge et d'élément de stabilisation de la structure. Chaque colonne est posée sur une seule grande pierre qui sert d'ancrage au bâtiment. Les murs, les sols et la complexe structure du toit sont alors construits autour de ces colonnes. Il existe une grande diversité dans le style et l'apparence des toits, mais la plupart suivent le concept de base d'un toit de tuiles en pente. Les toits de nombreux temples anciens, conçus plus directement sur les formes utilisées sur le continent, ont des angles retournés. Parallèlement, les nouveaux temples qui sont davantage basés sur les styles japonais indigènes ont des angles de toit plus lisses et plus plats.
Agencement et positionnement géomantiqueLes complexes de temples bouddhiques se composent d'un certain nombre de bâtiments disposés selon certains concepts ou lignes directrices. L'arrangement des bâtiments principaux 伽藍配置 (garan haichi ) change au fil du temps. Un premier modèle comprend une porte, une tour, un kon-dō et un ko-dō en ligne droite, du sud au nord. Les couloirs partent vers l'est et vers l'ouest sur les flancs de la porte, puis vers le nord et se rejoignent finalement au nord du kō-do, formant un cloître autour de la pagode et des bâtiments principaux. Ce modèle, caractéristique du Shitennō-ji à Osaka, arrive de Chine par le royaume de Baekje. Le style chinois de temples bouddhiques, bien que quelque peu modifié par la Chine via la péninsule coréenne, est finalement basé sur celui des palais chinois, et cela est évident dans la plupart des caractéristiques de conception de base qui demeurent encore aujourd'hui dans les temples des trois pays. Un complexe de temple bouddhique au Japon suit généralement le modèle d'une succession d'espaces sacrés qui entourent une cour intérieure dans laquelle on pénètre par l'intermédiaire d'un ensemble de portes. Ces portes sont en général encadrées d'une paire de statues de gardiens de grande taille, appelés niō. En outre, la plupart des temples les plus importants ou les plus puissants sont construits dans des endroits qui sont jugés favorables en fonction des préceptes de la géomancie chinoise. Enryaku-ji par exemple, qui est situé au sommet du mont Hiei au nord-est de Kyoto, a la réputation de défendre la ville contre les esprits mauvais en étant placé dans cette direction. Les alignements des montagnes et autres caractéristiques géographiques dans des directions particulières autour du temple jouent également un rôle important. Cette coutume s'est longtemps perpétuée. Huit siècles après la fondation d'Enryaku-ji, les Tokugawa établissent Kan'ei-ji dans la même direction pour la protection de leur château d'Edo. Son nom de montagne, « mont Tōei » (東叡山, Tōei-zan), emprunte un caractère du mont Hiei (比叡山, Hiei-zan), et peut s’interpréter comme signifiant « le mont Hiei de l'est ». Le Tsurugaoka Hachiman-gū de Kamakura n'est pas seulement un sanctuaire shinto mais, avant la loi de séparation du shinto et du bouddhisme 神仏判然令 ( de 1868, son nom est Tsurugaoka Hachiman-gū-ji )(鶴岡八幡宮寺 , « sanctuaire-temple Tsurugaoka Hachiman ») car c'est aussi un temple bouddhique, l'un des plus anciens de la ville[14]. Le temple et la ville sont construits en ayant le feng shui à l'esprit[15]. L'emplacement actuel est soigneusement choisi comme le plus propice après avoir consulté un devin parce qu'il y a une montagne au nord (le Hokuzan (北山 )), une rivière à l'est (la rivière Namerikawa [Kanagawa]) et une grande route à l'ouest (le Kotō kaidō (古東街道 )), ouvert au sud sur la baie de Sagami[15]. Chaque direction est protégée par un dieu : Genbu garde le nord, Seiryū l'est, Byakko l'ouest et Suzaku le sud[15]. Les saules près des étangs et les catalpas près du musée d'art moderne représentent respectivement Seiryū et Byakko[15]. La géomancie perd de l'importance au cours de l'époque de Heian tandis que la disposition des temples s'adapte à l'environnement naturel, sans tenir compte du feng shui. En plus des considérations de géomancie, les temples bouddhiques, comme toutes les autres structures religieuses, doivent être organisés afin de mieux servir leurs diverses destinations. L'espace le plus important dans n'importe quel complexe temple bouddhiste est l'espace sacré où sont conservées les images des bouddhas et des Bodhisattvas, et où les rituels importants sont exécutés. Ces zones sont toujours séparées de celles accessibles aux fidèles laïcs, mais la distance entre les deux et les modalités de leur séparation sont assez variées. Dans de nombreux temples, il n'y a guère plus qu'une balustrade de bois divisant l'espace sacré de celui des laïcs, mais dans beaucoup d'autres, une distance importante est marquée entre les deux, par une cour gravillonnée par exemple. Un autre bâtiment ou un espace d'une grande importance accueille les besoins matériels au jour le jour du clergé. Les espaces pour manger, dormir et étudier sont essentiels, en particulier dans les temples qui servent aussi de monastères. Selon un texte du XIIIe siècle[16] « un garan est un temple avec un kon-dō (bâtiment principal), un tō (pagode), un kō-dō (salle de lecture), un shōrō (beffroi), un jiki-dō (réfectoire), un sōbō (quartier d'habitation des moines) et un kyōzō (dépôt des écritures, bibliothèque)[17] ». Tels sont les sept critères énumérés en tant qu'éléments shichidō des temples Nanto rokushū (南都六宗 , six sectes de Nara)[18],[19]. Un texte du XVe siècle[20] explique que les temples des écoles zen Sōtō (曹洞) et Rinzai (臨済)[21] comprennent un butsuden ou butsu-dō (bâtiment principal), un hattō (salle pour les conférences et les enseignements), un kuin (cuisine/office), un sō-dō (bâtiment de vie des moines, où l'on pratique aussi le zazen), un sanmon (porte principale), un tōsu (toilettes) et un yokushitsu (bain). Il s'agit là des sept salles monastiques qui forment le cœur de tous les temples zen, un ensemble appelé Schichidō Garan[22]. À noter cependant que cette expression peut également s'appliquer de manière générique à tout temple bouddhiste, quelle que soit l'école. Toutefois cette liste, telle qu'elle est donnée ici, est spécifique des temples zen. Elle peut varier quelque peu selon les écoles[22]. Galerie d'images
Caractéristiques communes aux temples
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Noms des templesLe nom d'un temple (jigō (寺号 ) ou jimyō (寺名 )) est d'ordinaire composé de trois parties. La première est le sangō (山号 , nom de montagne), la deuxième est le ingō (院号 , nom de cloître) et la troisième est le san'in-jigō (山院寺号 , nom du temple)[25]. SangōMême s'ils sont situés au fond d'une vallée, les temples sont appelés métaphoriquement « montagnes » et même les numéros servant à les compter portent la terminaison -san ou -zan (山 ), d'où le nom sangō. Cette tradition remonte à l'époque où les temples étaient principalement des monastères volontairement construits dans des zones montagneuses reculées[25]. C'est la raison pour laquelle la fondation d'un temple est appelée kaisan (開山 , lit. « ouverture de la montagne »). Il n'existe pas de règles fixes pour sa formation, mais l'origine du sangō est essentiellement topographique[25], comme c'est le cas du Hieizan Enryaku-ji : réunis, ces deux noms signifient « Enryaku-ji du mont Hiei ». Pour cette raison, il est parfois utilisé comme nom de personne, en particulier dans le zen. Il peut cependant y avoir une autre relation sémantique entre le sangō et le san'in-jigō, comme dans le cas du Rurikōzan Yakushi-ji. Le sangō et le jigō sont simplement des noms différents désignant le même dieu[25]. Parfois, le sangō et le jigō sont tous les deux des noms posthumes, celui par exemple de la mère et du père du fondateur. IngōLe caractère in (院 ), qui donne son nom au « ingō », indique initialement un enclos ou une section et donc par analogie, en est ensuite venu à signifier un cloître au sein d'un monastère[25]. C'est dans ce sens qu'il est appliqué à des temples ou, plus souvent, à des sous-temples. Il peut également se trouver dans le nom de temples anciennement mineurs qui ont accédé par hasard à une certaine importance. Ainsi, le Kita-in de Kawagoe était l'un des trois sous-temples d'un temple aujourd'hui disparu. Moins fréquents dans un ingō sont les -an (庵 , ermitage) et -bō (坊 , quartiers d'habitation des moines). Le -dō (堂 , bâtiment) est normalement utilisé dans le nom de bâtiments spécifiques d'un ensemble de temple, par exemple Kannon-dō, mais il peut aussi être utilisé comme nom pour des temples mineurs voire petits[25]. JigōLe seul nom d'usage courant est cependant le jigō, (terminaison en 〜寺 (-ji, -tera, -dera )) qui peut alors être considéré comme le nom principal[25]. Le sangō et le ingō ne sont pas et n'ont jamais été d'usage courant. Le caractère -ji qu'il contient est parfois prononcé tera ou dera comme dans Kiyomizu-dera, normalement lorsque le reste du nom est un nom indigène (kun'yomi)[25]. Noms officieuxLes temples sont parfois appelés par un nom officieux mais populaire. L'origine en est généralement topographique, comme c'est par exemple le cas du Sensō-ji d'Asakusa, aussi connu sous le nom d'Asakusa-dera. Un temple peut aussi être nommé d'après une caractéristique spéciale ou renommée, comme dans le cas du Saihō-ji de Kyoto, communément appelé Koke-dera ou « temple de la mousse » en raison de son célèbre jardin de mousse. Les noms populaires peuvent avoir diverses autres origines. Galerie d'images
Notes
Références
Voir aussiBibliographie
Articles connexes
Liens externes
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