Takeji Iwamiya(岩宮 武二, Iwamiya Takeji?) (1920-1989) est un photographe japonais particulièrement connu pour sa description de l'architecture, des jardins et de l'artisanat japonais.
Carrière
Takeji Iwamiya naît le à Yonago (préfecture de Tottori), au Japon, second fils de parents qui tiennent un magasin de confiseries traditionnelles. Un de ses oncles possède un studio de photographie commerciale, ce qui dirige l'intérêt de l'enfant pour la photographie, mais comme élève de l'école secondaire, il est plus intéressé par le baseball. Après l'obtention de son diplôme d'études secondaires, il travaille au grand magasinHankyū à Umeda (Osaka), où il adhère au club photographique de Mitsuwa (ミツワ写真クラブ, Mitsuya shashin kurabu?), dirigé par Bizan Ueda et Nakaji Yasui. À la suite du succès à un concours photographique organisé par l'Asahi Shinbun, Iwamiya est invité à se joindre au club photographique Tampei et devient assistant de celui de Yasui. Il intègre les Nankai Hawks en 1939 mais les quitte après six mois et en 1941 est envoyée en Mandchoukouo comme photographe[1],[2].
Iwamiya retourne au Japon avant la fin de la guerre et après la guerre, ouvre un magasin de tirage de photos sur une base américaine à Sannomiya (Kobe). Tandis qu'il récupère de la tuberculose en 1954, il photographie une usine de mannequins à proximité d'Osaka; ces photographies remportent la médaille d'or au deuxième concours de photo Fuji et sont exposées à la galerie Matsushima (松島ギャラリー?), Matsushima gyararī) dans l'arrondissement de Ginza (Tokyo), ce qui constitue la première exposition personnelle d'Iwamiya. Il expose également en Allemagne de l'Ouest, et à cette époque fait la connaissance de Ken Domon, qui exerce une grande influence sur lui. En 1955, il crée Photos Iwamiya (岩宮フォトス?), Iwamiya fotosu) pour la photographie commerciale. Les photos que prend Iwamiya de l'île Sado sont exposées au Salon photo Fuji d'Osaka et ailleurs en 1956 ; elles paraissent ensuite sous forme de livre[1],[2].
Deux des apprentis d'Iwamiya deviennent de célèbres photographes à part entière. Seiryū Inoue, qui rejoint le studio d'Iwamiya en 1951, est encouragé par celui-ci dans son travail à Kamagasaki. Daidō Moriyama qui rejoint le studio d'Iwamiya en 1959, est pris sous son aile par Inoue jusqu'au départ de Moriyama pour Tokyo en 1961[1],[2].
À partir de 1962, Iwamiya publie un nombre considérable de livres, la plupart représentant l'architecture et l'artisanat japonais; plusieurs d'entre eux remportent des prix. En 1966, il devient professeur à l'université des arts d'Osaka[1],[2].
岩宮武二の写真世界 1946~1975 Works from 30 Years (Iwamiya Takeji no shashin sekai 1946-1975: Works from 30 years?), centre d'art contemporain d'Osaka, Osaka, 2001[4].
岩宮武二・今に生きる (Iwamiya Takeji: Ima ni ikiru?), musée des arts et de l'artisanat, Itami, 2001[4].
↑ abcd et e(ja) Akiko Okatsuka (岡塚章子?), Nihon shashinka jiten (日本写真家事典?) (328 Outstanding Japanese Photographers), Kyoto, Tankōsha, 2000, (ISBN4-473-01750-8)), p. 53.
↑ abcd et e(ja) Iwamiya Takeji, Nihon no shashinka (日本の写真家?) (Biographic Dictionary of Japanese Photography), Tokyo, Nichigai Associates, 2005, (ISBN4-8169-1948-1), p. 56, 58.
↑« Alphoto », écrit en katakana comme dans le titre de cette exposition, est une ligne de produits chimiques photographiques de Fujifilm. Le titre y fait peut-être référence.
↑(ja) Norihiko Matsumoto (松本徳彦?) (ed.), 日本の美術館と写真コレクション (Nihon no bijutsukan to shashin korekushon?) (Japan's art galleries and photography collections), Kyoto, Tankōsha, 2002, (ISBN4-473-01894-6), p. 161.