Après un stage au service politique du Monde, elle est embauchée à L'Étudiant, où elle s'occupe d'enseignement supérieur[1]. Elle rejoint ensuite l'éphémère La Truffe[1], puis Le Monde de l'éducation, avant de retourner au Monde[1]. Elle y suit les questions politiques (2005-2012) et sociétales comme celles relatives aux banlieues[1]. Après avoir été durant deux ans reporter politique, elle suit depuis 2018 le Parti socialiste.
Militante syndicale de longue date, elle représentait la Confédération française démocratique du travail (CFDT) dans les divers comités d'entreprise auxquels elle appartient[1]. Le 28 avril 2021, elle s'indigne de l'interpellation des anciens terroristes des Brigades rouges arrêtés en France[5].
Critiques
Sylvia Zappi a fait l'objet de nombreuses critiques de la part d'Acrimed[6]. En 2005, l'association l'accuse d'avoir dressé un « portrait malveillant » de Jacques Nikonoff alors patron d'Attac[7]. En 2006, Acrimed l'accuse à nouveau de « malveillance » dans un article sur une réunion du Forum social européen qui s'est tenu à Athènes et dont elle a rendu compte depuis Paris en se rendant coupable de « plusieurs approximations »[8].
En décembre 2014, Sylvia Zappi décrit Saint-Etienne comme « la capitale des taudis » et suscite une intense polémique[9],[10],[11],[12]. Le médiateur du Monde explique que l'article a déclenché « un déluge de courriers, avalanche de réactions sur Twitter, pluie de réactions acides, courroucées ou désabusées jusque dans les tribunes du stade Geoffroy-Guichard » et tente d'éteindre l'incendie[13],[14].
↑Entretien avec Pierre Juquin, dans Aude Godillot (sous la dir. de Jean Vigreux), La Campagne électorale de Pierre Juquin pour l'élection présidentielle de 1988 (mémoire de maîtrise en histoire), Dijon, université de Dijon, , 239 p. (lire en ligne), p. 162.