Marie-Pierre Vieu
Marie-Pierre Vieu, née le à Tarbes (Hautes-Pyrénées) , est une femme politique française. Membre du Parti communiste français (PCF), elle est conseillère régionale de Midi-Pyrénées de 2004 à 2015, députée européenne, élue dans la circonscription Sud-Ouest, de 2017 à 2019. Après avoir rendu ses mandats politiques et électoraux en 2020, elle se consacre à l'édition et au journalisme. BiographieOrigines et formationMarie-Pierre Vieu est issue d'une famille de cheminots[1], de tradition communiste et syndicaliste[2]. Après les classes d'hypokhâgne et khâgne au lycée Saint-Sernin à Toulouse et avoir étudié à l'université Toulouse le Mirail, elle suit un troisième cycle à l'université Paris-Nanterre, où elle obtient un DEA ès lettres[3]. ProfessionÀ partir de 2008, elle dirige la maison d'Édition et d'Initiatives Arcane 17[3]. Elle y publie des romans et des essais[4]. Depuis 2021, elle est aussi journaliste indépendante. Activités militantesElle adhère au Parti communiste français (PCF) à 19 ans et est la présidente nationale de l'Union nationale des étudiants de France dite Solidarité étudiante (UNEF-SE) de 1994 à 1997[5]. Elle entre ensuite à la direction du PCF à l'issue du 30e congrès en 2000[2]. En 2020, elle rend ses mandats politiques et électoraux pour se consacrer à l'écriture et l'édition. Parcours politiqueMarie-Pierre Vieu est conseillère municipale d'opposition à Tarbes de 2008 à 2020 et conseillère régionale de Midi-Pyrénées de 2004 à 2015[2]. Lors des élections législatives de 2007, elle rassemble 8,01 % des suffrages au premier tour dans la 3e circonscription des Hautes-Pyrénées[6]. De nouveau candidate en 2012, elle remporte cette fois 12,63 %[7]. En 2017, elle ne rassemble plus que 4,81 % des voix[8]. Le , Marie-Pierre Vieu devient députée européenne, étant la suivante de liste de Jean-Luc Mélenchon, lequel quitte le Parlement européen après son élection à l'Assemblée nationale dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône[9],[10]. Ce dernier aurait cependant préféré Manuel Bompard comme successeur[2]. Au Parlement européen, elle est membre suppléante de la commission des budgets et de la délégation pour les relations avec les pays de la Communauté andine. Le , elle intègre la commission des transports et du tourisme. Elle est également membre de la délégation à l'Assemblée parlementaire euro-latino-américaine[11] et vice-présidente de l'Intergroupe Services Publics. Elle est à l'origine d'un audit sur les effets des directives de libéralisation sur le transport ferroviaire, l’électricité et les activités postales, réalisé sous la direction du chercheur Pierre Bauby[12]. Après le référendum du 1er octobre 2017, elle s'implique dans la plateforme d'eurodéputés mobilisés pour l'UE, s'engage pour une reprise de dialogue entre Madrid et Barcelone, puis milite activement pour la libération des prisonniers politiques catalans[13]. En 4e position sur la liste « Pour l'Europe des gens, contre l'Europe de l'argent » conduite par Ian Brossat aux élections européennes de 2019, elle n'est pas reconduite, la liste n'ayant aucun élu. Elle annonce ensuite sa volonté de se consacrer à temps plein à l'édition et au journalisme[14]. Ouvrages
Notes et références
Liens externes
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