Elle est chargée de cours à l'université de Münster et obtient une bourse d'études et d'enseignement au Balliol College d'Oxford[1], puis elle est assistante à l'université de Marburg de 1982 à 1989[1]. Elle obtient une habilitation universitaire de philosophie de l'université de Düsseldorf en 1988, qu'elle publie en 1991 sous l'intitulé Berechenbare Vernunft : Kalkül und Rationalismus im 17. Jahrhundert, et en 1989, elle est nommée professeure de philosophie à l'université libre de Berlin dont elle est professeure émérite depuis 2018.
Elle est membre fondatrice du Hermann von Helmholtz Center for Cultural Technology (HZK) de l'université Humboldt de Berlin et a mené plusieurs projets de recherche dans le cadre du groupe de recherche "Bild-Schrift-Zahl".
Sybille Krämer est membre du Wissenschaftskolleg zu Berlin, un institut de recherche interdisciplinaire, de 2000 à 2008. Elle est membre du panel Complexity of the Human Mind du Conseil européen de la recherche de 2007 à 2014 et membre du conseil de la Fondation allemande pour la recherche depuis 2010[2].
Berechenbare Vernunft : Kalkül und Rationalismus im 17. Jahrhundert, Berlin/New York, W. de Gruyter, 1991
(de) Sybille Krämer, « Das Medium als Spur und als Apparat », dans Medien, Computer, Realität: Wirklichkeitsvorstellungen und Neue Medien, Francfort, Suhrkamp, , p. 78
« Das Vergessen nicht vergessen! Oder: Ist das Vergessen ein defizienter Modus von Erinnerung? » In: Paragrana Bd. 9 (2000), Heft 2, Inszenierungen des Erinnerns, p. 251-271
Medium, Bote, Übertragung. Kleine Metaphysik der Medialität Frankfurt am Main, Suhrkamp Verlag, 2008, (ISBN3518584928)[4]
(co-dir.) Thinking with diagrams : the semiotic basis of human cognition, avec Christina Ljungberg, Boston, De Gruyter Mouton, 2016, 252 p. (ISBN1501511696)
Figuration, Anschauung, Erkenntnis: Grundlinien einer Diagrammatologie, Suhrkamp Verlag AG, 2016, 361 p. (ISBN3518297767)
« Anges, messagers, virus : Pour une réhabilitation de la transmission », Appareil 1, 2008 [lire en ligne]