En 1942, Suzanne Allen publie son premier poème « Comoedia » qui attire l'attention de plusieurs auteurs dont Raymond Queneau[1].
En décembre l'année suivante, elle épouse le peintre René Passeron avec qui elle aura une fille prénommée Aube[2].
En 1946, elle rejoint le mouvement des surréalistes révolutionnaires[1]. Elle figure dans la liste des signataires du Manifeste des Surréalistes-révolutionnaires publié à l'été 1947 aux côtés de Noël Arnaud, René Passeron, Édouard Jaguar et plusieurs autres[3].
En 1955, elle publie chez Gallimard son premier roman La Mauvaise conscience dans lequel elle met en scène des relations amoureuses lesbiennes. Deux ans plus tard, le livre est interdit par la Loi du 16 juillet 1949[4].
L'écrivaine collabore à la Revue d'esthétique à plusieurs reprises par la publication d'articles s'intéressant à la philosophie et la sémiotique[1].