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Sous la République des Deux Nations, Sukurcze se trouve dans la voïvodie de Vilniusvoïvodie de Vilnius dans le comté de Lida, les nobles locaux s'y arrêtait pour des sejmiks[2],[3] Le domaine appartient ensuite à la famille Narbutt au XVIIIe siècle ; il est cependant séparé de la Pologne à la suite de la troisième partition induite par le traité du . Au XIXe et au début du XXe siècle, le domaine et les villageois sont situés en Russie , dans le gouvernorat de Vilnius, district de Lida. À partir de 1865, il appartient à la famille Pilecki[4].
Dans l'entre-deux-guerres, le domaine est de nouveau en Pologne, dans la voïvodie de Nowogródek. En 1921, le domaine des Pilecki et quelques habitations forment un village de 27 habitants vivant dans cinq maisons, tous de rite catholique[5]
Le , Witold Pilecki et Maria Ostrowka(pl) se marient et s'installent à Sukurcze, où naitront leur fils puis leur fille Zofia(pl)[6]. Leur père et beau-père Julian Pilecki meurt en à Sukurcze[7],[8]. Witold s'investit en tant que propriétaire terrien, fonde une amicale agricole et une coopérative laitière dont il est le président ; il écrit des poèmes et peint[9] dessins et contes de fées pour ses enfants et ceux de familles amies[6].
Il a depuis 1928 une jument arabe polonaise nommée Bajka (« Conte »)[10],[11]. En 1931, un escadron de uhlans dont Witold est le capitaine est créé dans le district de Lida ; en 1937, W. Pilecki en est nommé commandant en chef - 19e division d'infanterie[12]. La famille Pilecki vit à Sukurcze jusqu'au déclenchement de la guerre le [13]. Sous les ordres du général Rudolf Dreszer(pl) l'escadron de Pilecki est vaincu par une unité blindée allemande les 4 et à Wolbórz (voïvodie de Łódź) (Bajka meurt engagée dans cette bataille[14]. Sukurcze se retrouve en zone d'occupation soviétique.
Le manoir et la place qui l'entoure sont détruits, les arbres sont abattus et les étangs comblés, le lac et sa source, comblés avec du sable. Plus tard, dans les années 1990[15], les autorités biélorusses sorties du communisme russe détruisent les derniers vestiges du village[16]. Cette destruction comprend tous les souvenirs même les plus intimes, afin de faire oublier jusqu'à l'existence de ses occupants. Les dents en or des cadavres du cimetière sont arrachées[17]. Ce n'est pas un exemple isolé durant l'occupation communiste[18] et sous la dictature contemporaine d'Alexandre Loukachenko[19].
Zofia Pilecka-Optułowicz a raconté en 2012 « Récemment, j'ai reçu un appel d'un homme qui s'est rendu en Biélorussie, là où il y avait le domaine et le village de Sukurcze. Maintenant, il n'y a rien, pas même une seule pierre qui formait autrefois notre manoir. Il n'y a pas non plus de trace des majestueux tilleuls, qui protégeaient les bâtiments du vent de l'Est »[2],[20]
Notes et références
(pl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en polonais intitulé « Sukurcze » (voir la liste des auteurs).
↑ (pl) Słownik geograficzny Królestwa Polskiego i innych krajów słowiańskich] (« Dictionnaire géographique du Royaume de Pologne et des autres pays slaves »), tome XI, pages 560 - 561.
↑Maria Pilecka avec ses enfants trouve refuge chez sa mère à Ostrów Mazowiecka, où ils vont rester pendant les dix prochaines années. Pendant l'occupation, elle dirige avec sa sœur Zofia Radwańska une librairie que les Nazis incendient en 1944 en quittant la ville.
↑Polskie Radio 24 pl : « Un cimetière polonais détruit en Biélorussie. Ce sont les tombes des soldats de l'Armée de l'Intérieur » (Surkonty, dans la région de Grodno) fin août 2022 : les autorités biélorusses ont détruit le cimetière militaire polonais.
Marco Patricelli, Le Volontaire : L’homme qui organisa la résistance à l’intérieur d’Auschwitz, J.C. Lattès, , 341 p. (lire en ligne), Introduction (sur Google Livres), traduit de l'italien Il volontario, 2010.
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