Avec la cuisine médiévale du Moyen Âge, les produits sucrés sont toujours des produits de luxe, marqueurs d’aisance sociale ; les mélanges de saveurs sucré-salé sont l’apanage des repas de l’aristocratie[3]. L'histoire de la cuisine française prête à la reine de France Catherine de Médicis d'avoir importé en France la recette du canard à l'orange de la cuisine italienne de Florence en Toscane[4]. Au XVIIe siècle en France, plusieurs traités culinaires codifient la cuisine française et proposent des règles qui rejettent notamment l’utilisation simultanée de sel et de sucre dans un même plat[5] ; à ce moment, la cuisine française s’écarte progressivement de la confiserie et de la pâtisserie, qui font au fur et à mesure l’objet de recueils dédiés[6]. Au cours des siècles suivants, les ouvrages de référence recensent de moins en moins de recettes faisant appel au mélange sucré-salé[5].
Aux XXe et XXIe siècles, l’association revient au goût du jour en Occident avec quelques chefs-cuisiniers amateurs de cuisine gastronomique et d'art culinaire, et dans des revues spécialisées, avec des chefs cuisiniers tels que Ghislaine Arabian ou Pierre Hermé[5]...
Associations
Les appariements répandus comprennent la viande de porc associée aux figues (attesté à l’Antiquité romaine)[2] ou au miel[5], qui s’associe aussi aux viandes blanches[7].
↑Jean-Vincent Pfirsch, chap. 3 « La classification des saveurs », dans La Saveur des sociétés. Sociologie des goûts alimentaires en France et en Allemagne, Presses universitaires de Rennes, coll. « Le sens social », (ISBN978-2-7535-3828-3, lire en ligne), p. 89-111.
↑Thierry Nelias, Histoire de la Nationale 7. De l'Antiquité à la route des vacances, Pygmalion, (ISBN9782756414645, lire en ligne).