Statuaire étrusqueLa statuaire étrusque, comme ses autres arts et pratiques, suit une lente évolution suivant ses périodes historiques, influencée par ses contacts commerciaux avec la Grèce antique, le Moyen-Orient, l'Égypte, et se réapproprie cet art en l'interprétant suivant sa propre culture et ses choix souvent religieux. Depuis l'époque villanovienne jusqu'à la romanisation, la statuaire étrusque obéit à une esthétique particulière, délaissant souvent les proportions exactes de la morphologie des êtres représentés pour une stylisation plus symbolique. DestinationsLes statues, qui nous sont parvenues, sont pratiquement toutes votives quelle que soit leur taille (petits bronzetti, ou statuaire monumentale comme l'Arringatore) ; elles sont pratiquement toutes dédiées à des divinités du panthéon étrusque et leurs emplacements sont liés directement aux profils de ces dieux : dans les sanctuaires ; dans les fleuves, lacs ou sources pour les divinités salutaires ; dans des fosses sacrées pour les divinités infernales[1]. MatériauxLa sculpture étrusque utilise pragmatiquement la disponibilité des matériaux locaux a contrario des Romains qui transporteront sur de longues distances le marmor lunensis (marbre de Carrare) :
Le fer issu des mines de l'Île d'Elbe sera lui distribué largement dans toutes les dodécapoles car il est un des moyens de monnayage lors des échanges commerciaux. Représentation anthropomorphe
Représentation animalièreOutre les statues entières d'animaux, beaucoup d'éléments de sculptures sont zoomorphes (corps de bélier en poignées de bassin, profil de chevaux, pieds d'animaux de trépied et de sarcophage...) Bestiaire fantastique
Mixte
Notes et références
Bibliographie
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