Square René-Viviani
Le square René-Viviani est un espace vert situé dans le 5e arrondissement de Paris, près de la Seine. Situation et accèsD’une superficie de 4 265 m2, le square est situé entre le quai de Montebello sur la Seine au nord, et l'église Saint-Julien-le-Pauvre au sud, à l’emplacement d’une ancienne annexe de l’Hôtel-Dieu et de maisons. Il possède trois entrées : l'une par le 2, rue du Fouarre ; l'autre au niveau du 25, quai de Montebello, au croisement avec la rue Saint-Julien-le-Pauvre et une autre plus haut, le long de cette même voie. Il est accessible aux personnes à mobilité réduite sur certaines zones. Il compte un point d'eau potable. Les chiens doivent y être tenus en laisse dans les allées[1]. Le square René-Viviani est desservi par les lignes B et C du RER à la gare Saint-Michel - Notre-Dame, par les lignes de métro 4 à la station Saint-Michel et 10 à la station Cluny-La Sorbonne. HistoriqueCréé en 1928, le square René-Viviani est situé au nord et autour de l'église Saint-Julien-le-Pauvre. Une partie de la façade arrière du lieu de culte donne directement sur le jardin. L'église était située sur une des routes du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Dante et Pétrarque y ont notamment prié[1]. En vis-à-vis du square, de l'autre côté de la Seine, se trouve la cathédrale Notre-Dame. En 1939, Paul Tournon est chargé d’établir les plans du « musée de la Civilisation chrétienne », autour de l’église Saint-Julien-le-Pauvre. Le projet est abandonné en 1941[2]. Le square doit son nom à l'avocat et homme politique français René Viviani (1863-1925), un temps député du 5e arrondissement de Paris à la fin du XIXe siècle, premier ministre du Travail et inventeur de l'impôt sur le revenu. En , la dénomination « allée Amandine-Giraud » est attribuée à une allée du square, côté rue du Fouarre, rendant hommage à une plongeuse de la Brigade fluviale de Paris morte en service au cours d'un entraînement de plongée dans la Seine au niveau du Petit-Pont-Cardinal-Lustiger le [3],[1]. Éléments remarquables et lieux de mémoireLe square a la particularité d'abriter un robinier (Robinia pseudoacacia) planté en 1601 par le botaniste Jean Robin, qui introduisit l'espèce en France. Cet arbre, haut de 11 m et d'une circonférence de 3,85 m, est classé « arbre remarquable » et est considéré comme le plus vieil arbre de Paris[4],[5],[6],[1]. Le square comprend aussi, côté rue Lagrange, un frêne à fleurs et, longeant la rue Saint-Julien-le-Pauvre, un pterocarya[1].
Dans le square se trouvent également une fontaine de bronze moderne du sculpteur Georges Jeanclos (1996, remplaçant une fontaine Wallace), une stèle à la mémoire des enfants juifs en bas âge du 5e arrondissement morts en déportation pendant la Seconde Guerre mondiale[Note 1], un puits du XIIe siècle[Note 2], ainsi que des vestiges de balustrades, pinacles et chapiteaux gothiques[1].
Notes et référencesNotes
Références
AnnexesArticles connexesLien externe
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