Sonam Topgyal
Sonam Topgyal (tibétain : བསོད་ནམས་སྟོབས་རྒྱལ, Wylie : bsod nams stobs rgyal), né en 1941[1],[2] dans le comté de Dagyab, Chamdo, Kham, Tibet, et mort le , à Dharamsala, en Inde, a été Premier ministre (officiellement Kalon Tripa) de l'Administration centrale tibétaine (gouvernement tibétain en exil), de 1997 à 2001. BiographieNé en 1941 à Chamdo, Tibet, Sonam Topgyal s'exile en Inde après l'écrasement, par l'Armée populaire de libération, du soulèvement tibétain de 1959 dans la capitale Lhassa[3]. ÉtudesEn 1960, il s'inscrit à ce qui est maintenant l'Université centrale des études tibétaines à Sarnath, dans l'Uttar Pradesh, où il apprend le hindi[4]. Il est ensuite chercheur à l'Université hindoue de Bénarès. MilitantismeSonam Topgyal a été un militant pionnier dans la lutte des Tibétains en exil dans les années 1960 et 1970. Avec Tenzin Geyche Tethong et Tenzin Namgyal Tethong, il participe à la fondation du journal tibétain Sheja[5],[6] en à McLeod Ganj et en reste éditeur pendant plus de 10 ans[7]. Il est l'un des quatre membres fondateurs du Congrès de la jeunesse tibétaine. CarrièreIl travaille principalement au bureau d'information, ancêtre du ministère de l'Information et des Relations internationales (DIIR). Il est membre du Kashag de 1993 à 1996, et ministre de l'Intérieur, la Sécurité, et de la Religion et la Culture avant de devenir président du Conseil des ministres. Il est Premier ministre tibétain entre et . En , alors qu'il est secrétaire du DIIR, il se rend en Chine avec Gyalo Thondup, à l'époque Premier ministre, pour remettre une lettre et un mémoire au nom du dalaï-lama. La délégation tibétaine rencontre Wang Caogo, directeur du ministère du travail du Front uni du Comité central du PCC[8]. À partir de 2002, il travaille au Centre de préservation de la culture tibétaine à l'Institut Norbulingka près de Dharamsala. Il est président de l'association Tibet Charity en Inde depuis sa création[9]. Mort d'un cancer de l'estomac, il laisse derrière lui son épouse et leurs trois filles. Notes et références
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