Fille d'Antoine Bied-Charreton[1], Solange-Roselyne-Marie Bied-Charreton naît le dans le 15e arrondissement de Paris[2],[3]. « Catholique de culture »[4], elle se dit issue d'un « milieu privilégié » et « bourgeois »[5].
Elle exerce d'abord les professions d'enseignante de français au lycée Fénelon (un an durant), vendeuse de vêtements, préceptrice d'un prince d'Arabie saoudite[8], responsable de la communication éditoriale d'une agence digitale[9], Kernix[10], puis attachée de presse aux éditions du CNRS[6],[8] et gérante de leur site[9].
Carrière littéraire
Elle tient d'abord un blog littéraire « pendant cinq ans », de 2003 à 2008[9], qu'elle « alimente beaucoup », qui la « fait connaître »[11] et lui fait rencontrer Jérôme Leroy et Thierry Marignac[8].
Enjoy est un roman d'apprentissage qui met en scène un jeune homme aux prises avec un réseau social aux normes dictatoriales. À la croisée du réalisme et de l'anticipation, Enjoy entend dénoncer les travers du tout numérique, du voyeurisme et de l'exhibitionnisme contemporain. À cet égard, Solange Bied-Charreton niera qu'il s'agisse d'un « roman branché »[18]. Pour Laëtitia Giorgino, on « retrouve dans ce roman les deux caractéristiques de la mimesis » : l'« imitation » et la « mémoire »[19].
Ce roman, qu'on peut considérer comme un hommage aux Choses de Georges Perec[27], met en scène deux personnages à la psychologie volontairement peu développée, qui reflètent leur époque et incarnent tous les clichés qu'elle charrie. On pense aussi au Dictionnaire des idées reçues de Gustave Flaubert[28].
Les Visages pâles
En 2016, Solange Bied-Charreton est à nouveau publiée aux Éditions Stock avec Les Visages pâles[29].
En , elle écrit une tribune remarquée dans Le Monde, intitulée « Je veux un pape ringard ! »[33],[34].
En , elle devient rédacteur en chef adjoint de Valeurs actuelles, avec la charge du service Société[35], rédaction qu'elle quitte à la rentrée 2020, pour se consacrer à l'écriture, ainsi qu'à l'édition et au journalisme de manière indépendante. Elle collabore notamment à Marianne[36],[37].
En mai de la même année, Le Point la définit comme l'un des « enfants de Finkielkraut » et une « houellebecquienne »[4] — dernière comparaison qu'elle qualifie de « drôle mais arbitraire »[38].
Télévision
Le , Solange Bied-Charreton rejoint l'équipe de Maxime Switek sur BFM TV entre 22h00 et minuit, du lundi au jeudi, dans une nouvelle émission intitulée 22h Max, en tant qu'éditorialiste politique, où elle sera présente en alternance avec Nora Hamadi, Isabelle Saporta et Géraldine Woessner [39].
↑Lyon 93, Le Mémorial de Lyon en 1793 : André Barraud, Michel Pitiot, Joseph Bied-Charreton : vie, mort et famille des victimes lyonnaises de la Révolution, t. 4, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, coll. « Collection du bicentenaire de la Révolution française à Lyon » (no 12), , 287 p. (BNF35005640), p. 260.
↑Laëtitia Giorgino et Nicolas Thély (dir.), Polariser des modalités de l’attention au fait informatique : destins et caractères de l’appareil artistique d’écriture (thèse de doctorat en arts plastiques), Rennes, université Rennes-2, , 313 p. (lire en ligne), p. 94.