Société française de radiologieSociété française de radiologie
La Société française de radiologie, abrégée en SFR, est une association française de promotion des progrès scientifiques en radiologie[1]. Fondée en 1908 par les précurseurs de la radiologie française, et plus particulièrement les promoteurs de la radiologie parisienne, elle rassemble depuis l'ensemble des professionnels hospitaliers et libéraux de France et de nombreux professionnels francophones, autour de trois actions principales :
CréationCréée en par : Antoine Béclère (hôpital Tenon puis hôpital Saint-Antoine), Hyacinte Guilleminot (hôpital de la Charité), Georges Haret (hôpital Antoine-Béclère), Paul Aubourg (hôpital Boucicaut), Passier, Paul Darbois, Joseph Belot (hôpital Saint-Louis), Léon Bouchacourt, Lenglet, Eugène Beaujard, René Ledoux-Lebard, Félix Lobligeois[2]. Elle se distingue initialement de la Société française d'électrothérapie et de radiologie fondée en 1901 par Marie Curie et Arsène d'Arsonval, qui s'intéressaient à l'utilisation des rayons X mais étaient plus centrés sur la physique que sur le diagnostic et la thérapeutique. HistoireLa première réunion a lieu le rue Serpente à Paris avec 79 membres, puis 157 membres en 1910, 254 membres en 1914 avec 77 provinciaux et 55 étrangers traduisant l'extension rapide de cette société savante. Elle a accompagné et promu les progrès de l'imagerie, de la fluoroscopie et l'image sur plaques de verre aux films à émulsion et amplificateur de brillance jusqu'aux techniques les plus modernes comme l'imagerie numérique. De 1914 à 1918, la Société de radiologie est en sommeil, la plupart de ses membres étant mobilisés. Le Journal continue de paraître, rendant compte des nombreux progrès techniques de l'utilisation des rayons, avec multiplication des installations fixes et mobiles. Les travaux de la société reprennent en . En 1929, la nécessité se fait sentir de créer des filiales régionales : Méditerranée, puis Sud-Ouest et Canada (1930), Algérie et Afrique du Nord en 1931, Est en 1932 et Centre en 1936. En 1926, le secrétaire général Dariaux initie les « Congrès des médecins électroradiologistes de langue française » qui se tiennent alternativement à Paris (1933) et à Bruxelles (1935) puis à nouveau à Paris (1936). Ils seront suspendus pendant la durée de la guerre. En 1946, le 4e congrès se tient à Paris et réunit 400 participants. Ce congrès a lieu en parallèle avec le « congrès international de radiologie » dont l'édition de 1931 se tient à Paris[3]. Ces congrès sont complétés par les « Journées de radiologie », créées en 1950, qui deviennent le lieu de rencontre annuel des membres de la société française de radiologie à Paris. Les innovations de l'après-guerre sont la mise en place d'une exposition scientifique et surtout technique qui constitue une part importante de ces journées. L'autre élément est la scission entre l'imagerie et la médecine nucléaire ainsi que la radiothérapie. Elles acquièrent leur autonomie tant du point de vue de la formation médicale que de l'activité scientifique. La Société française est ensuite l'initiatrice et membre de l'Association européenne de radiologie (AER, 1978), qui organise un congrès européen s'installant rapidement à Vienne. Principaux dirigeantsPrésidents :
puis à nouveau Georges Haret en 1922, jusqu'en 1928,
Notes et références
|