Simon Horsin-DéonSimon Horsin-Déon
Simon Horsin-Déon né le à Sens (Yonne) et mort le à Guerchy (Yonne) est un peintre, un expert et restaurateur d'art français auprès des musées nationaux. BiographieOrigine familialeEn 1600, la famille Déon de Joigny est une famille de bouchers. Ses membres s'installent à Sens en 1675 et deviennent tanneurs de père en fils. En 1806, Marguerite Déon épouse Pierre Louis Horsin à Sens. Ce dernier est membre d'une ancienne famille de vitriers de cette ville. Comme Horsin est un nom de famille répandu dans la région, l'état civil décide que le nom de famille du couple sera Horsin-Déon. Pour la même raison, quand Thérèse, la petite fille du couple, épouse un monsieur Poupard de Guerchy, l'état civil décide que le nom de famille du couple sera Poupard-Horsin-Déon, car Poupard était alors le nom de famille le plus répandu à Guerchy. Naissance et formationSimon Horsin-Déon naît le à Sens[1]. Il se forme à la peinture auprès de Louis-Édouard Rioult et, le , entre aux Beaux-Arts de Paris[1]. CarrièrePeintre et professeur de dessin à Paris, Simon Horsin-Déon est expert des salles des ventes[2],[3],[4],[5],[6]. Il dessine le Portrait de Jean-Louis Bréart en 1832 (Paris, musée Carnavalet)[7]. Après avoir réussi le concours de 1848, Horsin-Déon est l'un des premiers restaurateurs des Musées nationaux et au musée du Louvre, de 1849 à 1861. Il travaille dans toute la France, en particulier à Toulouse, Rennes et Semur-en-Auxois. En 1849, il est président de la Société des peintres restaurateurs. Il est l'auteur d'un ouvrage publié en 1851 et consacré à la restauration des peintures et intitulé De la conservation et de la restauration des tableaux[8],[9]. En 1853, il est peintre restaurateur des tableaux des Musées impériaux et secrétaire de la Société libre des beaux-arts. Il participe à la réalisation de fresques au palais Bourbon à Paris. FamilleEn 1840, il épouse Estelle Bonnard de Paris (1822-1885), également dessinatrice. La famille de la mère de cette dernière est originaire de Guerchy dans l'Yonne. Simon Horsin Déon s'y installe et y fait construire une grande maison comprenant son atelier. Il a quatre fils et une fille. L'un de ses fils, Paul Horsin-Déon, ingénieur chimiste[10], joue un rôle important en Europe dans la fabrication du sucre de betteraves avec l'un de ses frères, Georges. Un autre de ses fils, Léon Horsin Déon (1847-1891) est également peintre[11],[12] et collabore avec son père. DécèsSimon Horsin-Déon meurt le à Guerchy[13]. Publications
Notes et références
AnnexesBibliographie
Sources inédites ou non documentées
Liens externes
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