Neveu de l’abbé Raynal qui l’appelle auprès de lui à Paris, Camboulas parcourt, sous le couvert d'une mission diplomatique secrète, l’Europe entière (Angleterre, Saxe-Gotha, Prusse, Suisse) en compagnie de son oncle en quête de nouveaux éléments à ajouter à l’Histoire des deux Indes.
En septembre 1792, Simon Camboulas est élu député du département de l'Aveyron, le cinquième sur neuf, à la Convention nationale[1].
Il siège sur les bancs de la Gironde selon les historiens Claude Perroud[2] et Mortimer Ternaux[3]. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort, et rejette l'appel au peuple et le sursis à l'exécution[4]. En avril 1793, il ne participe pas au scrutin sur la mise en accusation de Jean-Paul Marat[5]. En mai, il ne participe pas non plus au scrutin sur le rétablissement de la Commission des Douze[6]. Après les journées du 31 mai et du 2 juin, il critique la commune insurrectionnelle de Paris et demande un rapport du Comité de Salut public sur l'arrestation des vingt-deux députés girondins[7]. Il n'est pas compris dans les décrets d'accusation et d'arrestation du 3 octobre 1793 rendu par Jean-Pierre-André Amar. Du fait même qu'entre mai et octobre 1793, il n'ait jamais été inquiété, n'ait jamis figuré dans une liste montagnarde de proscription comme ce fut le cas de 137 conventionnels dits brissotins, en 1975 Jacqueline Chaumié ne l'a pas classé dans le groupe girondin [8].
Sous le Directoire, Simon Camboulas est élu député au Conseil des Cinq-Cents. Il en sort le pour ne plus reparaitre ensuite sur la scène politique.