Simon Achidi Achu
Simon Achidi Achu, né le à Bamenda et mort le aux États-Unis[1], est un homme d'État camerounais. BiographieIl naît le à Bamenda. Il occupe le poste de comptable au tout début de sa carrière professionnelle dans la commune de Bamenda-Widikum, par la suite, il devient adjoint stagiaire dans l'une des plantations de la Cameroon Development Corporation. Après les études primaires et secondaire dans son département , il s'inscrit à l'université de Yaoundé I, puis à l'École nationale de l'administration et de la magistrature (ENAM). Il commence sa carrière politique comme traducteur-interprète à la présidence de la république. Le , il est nommé ensuite inspecteur d'état et en , il est nommé secrétaire général au Ministère de la fonction publique. Par la suite, le , il est nommé ministre délégué à l'inspection de l'état. Durant la période allant du au , il exerce la fonction de Ministre de la Justice. Il fut le Premier Ministre de la république du Cameroun du au . Il reste célèbre pour avoir eu pour slogan électoral la devise « politics na njangui », qui signifie « la politique est une tontine, tu [me] cotises, je [te] cotise »[2],[3]. Cette problématique ressort le phénomène du "don électoral" dans le contexte sociopolitique notamment au Cameroun. Cette formule originale, « politics na njangui[4] », exprime le fait que la politique c'est "donnant-donnant", particulièrement au Cameroun. Les populations ne pourront jouir d'un accompagnement politique ou d'appuis ministériels matériels et financiers qu'en fonction d'une forme de "solidarité spontanée ou obligée"[5] entre leurs communautés locales et les leaders du parti politique au pouvoir qui doit bénéficier de leurs suffrages aux élections avant toute action de développement de leur commune. Lors des premières élections sénatoriales du , il est élu sénateur dans la région du Nord-Ouest. Il meurt le à l’âge de 86 ans aux États-Unis. Carrière politique
Vie personnelleIl était l'époux de Judith Yah Sunday. AnnexesBibliographie
Liens externesNotes et références
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