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Les shoguns Ashikaga dirigeaient le régime militaire féodal appelé shogunat des Ashikaga(足利幕府, Ashikaga bakufu?, 1336-1573)[1]. Cette époque des shoguns du clan Ashikaga est aussi connue sous le nom de « période Muromachi », du nom du quartier de Kyōto où le troisième shogun Ashikaga Yoshimitsu établit sa résidence.
Histoire
Kyōto était le centre du bakufu des Ashikaga. Le fondateur du shogunat, Ashikaga Takauji, se démarqua de ses prédécesseurs en épaulant l’empereur dans la lutte contre le bakufu de Kamakura, aussi les Ashikaga étaient-ils plus proches de l’autorité impériale que leurs prédécesseurs qui cherchaient à s’en éloigner. Leur influence fut en conséquence bien plus réduite que celle des shogunats Minamoto ou Tokugawa.
Le pouvoir des Ashikaga fut aussi plus limité que ceux de ses prédécesseurs et successeurs par les pouvoirs provinciaux, qui demeurèrent entre les mains de leurs seigneurs, les daimyos. Les pouvoirs militaires des shoguns dépendaient pour majeure partie de l’allégeance fluctuante des daimyos aux Ashikaga.
Ce système féodal explosa en une guerre ouverte entre daimyos et pouvoir shogunal, mais aussi entre les daimyos eux-mêmes dans la seconde moitié du XVe siècle, engendrant une longue période de guerres intérieures, connue sous le nom de période Sengoku.
Le shogunat des Ashikaga fut aboli un siècle plus tard, en 1573, lorsque Oda Nobunaga expulsa le quinzième et dernier shogun Ashikaga Yoshiaki hors de Kyōto. Yoshiaki se réfugia auprès du clan Mori à l’ouest du Japon. Plus tard, Toyotomi Hideyoshi lui demanda de l’accepter comme fils adoptif mais celui-là refusa. La famille Ashikaga perdure encore aujourd’hui.
†Successeurs de Yoshimasa : A. Yoshihisa (fils), B. Yoshitane (1er fils adoptif) ; C. Yoshizumi (2e fils adoptif) Les lignes brisées indiquent les adoptions.
Références
↑Louis Frédéric, Japan Encyclopedia, , « Ashikaga », p. 53-57.