Serpentina

Dans le monde de la tauromachie, la serpentina est une passe de cape essentiellement considérée comme un adorno[1].

Description et fonction

Elle demande une certaine dextérité pour être exécutée avec grâce. Tenant l'étoffe par une pointe, le torero fait décrire à la cape une spirale en l'air[2]. L'homme imprime ensuite à la cape un mouvement tournant dans le sens vertical[3].

La passe doit être exécutée d'une seule main, enchaînant le plan vertical et horizontal avec la cape qui s'enroule ensuite sur le corps du matador, tourné lui-même face au taureau.

Elle a surtout une fonction décorative. C'est une passe d'enjolivement spectaculaire qui termine un quite de bonne qualité. Elle peut être encore prolongée par une rebolera[2].

Bibliographie

  • Auguste Lafront, Encyclopédie de la corrida, Paris, Prisma,
  • Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
  • Paul Casanova et Pierre Dupuy, Dictionnaire tauromachique, Marseille, Jeanne Laffitte, , 180 p. (ISBN 2-86276-043-9)

Notes et références

  1. Bérard 2003, p. 870
  2. a et b Lafront 1950, p. 238
  3. Casanova et Dupuy 1981, p. 153

Lien externe