Les Giants sont les tenants du titre de champion du monde de football américain à la suite de leur 4e victoire dans un Super Bowl (victoire 21 à 17 au Super Bowl XLVI contre les Patriots de la Nouvelle-Angleterre). La saison 2012 se termine sur un bilan de neuf victoires pour sept défaites (comme l'année précédente). Ils finissent cependant seconds de la division NFC Est, coiffés par les Washington Redskins emmenés par leur rookie QB Robert Griffin III, lesquels affichent 10 victoires pour 6 défaites. Les Giants ne sont classés que 8e dans la conférence NFC et 14e de la ligue NFL[1]. Ils ne sont donc pas qualifiés pour les playoffs.
Les Giants avaient obtenu un 4e tour compensatoire (choix no 131)[4]
Le staff
Le , le coach des quaterbacks Mike Sulivan est embauché comme nouveau coordinateur offensif des Buccaneers de Tampa Bay. Il se trouvait dans le staff de Tom Coughlin depuis que celui-ci avait commencé sa carrière d'entraîneur principal des Giants en 2004. Il y avait tout d'abord officié en tant qu'entraîneur des Wide Receivers de 2004 à 2009 pour ensuite reprendre le poste d'entraîneur des quaterbacks en 2010 et 2011.
Le c'est l'entraîneur de la ligne offensive, Jack Bicknell Jr., qui est nommé entraîneur de la ligne offensive des Chiefs de Kansas City après 3 saisons passées chez les Giants.
Ils seront remplacés respectivement par Sean Ryan et Pat Flaherty.
Annoncé le , le programme des Giants de New York est le plus dur de toute la NFL puisqu'ils doivent rencontrer en 2012 des équipes qui présentent en 2011 une fiche globale de 140 victoires pour 116 défaites (.547)[5].
La saison 2012 des Giants de New York est un échec collectif, les joueurs n’ayant jamais réellement défendu convenablement leur titre de champions du monde. Ils n’ont été que très rarement convaincants (contre les Panthers, les Packers ou encore les Saints). Lors des autres matchs, ils ont été trop fébriles, leurs victoires ne se jouant que sur de petits détails. La victoire contre les 49ers par exemple n’était principalement due qu’à un très mauvais « play calling » de la part de l’entraîneur adverse, Jim Harbaugh (alors que son équipe avait dominé les Giants par les courses tout le premier quart temps, celles-ci ont mystérieusement disparu par la suite). Un autre match fut gagné malgré 3 interceptions en début de match. Lors de leurs défaites, les joueurs ont toujours donné l'impression de ne jamais se donner à 100%. Les G-men ont aussi oublié une devise qui pourtant leur tenait à cœur : « talk is cheap, just play the game ». Cette saison était clairement en opposition à cette devise. On les a surtout entendu devant les micros des médias, se cherchant des excuses (l’arbitrage, le playcalling adverse pour neutraliser la pression, les double teams, etc.) ou encore se retranchant derrière les qualités d’un adversaire pour tenter de faire passer leurs échecs comme quelque chose de normal et d'attendu. La passion était clairement devant les micros mais pas sur le terrain. Il y a bien eu quelques tentatives de changement d'attitude mais cela ne se transformera jamais en un effort régulier et prolongé. Ils ne parviendront pas à redresser la situation pour s’assurer une qualification aux playoffs afin de défendre le titre qu’ils avaient obtenu après tant d’efforts l’année précédente. Pourtant à mi-saison le bilan de 6 victoires pour 2 défaites laissait augurer du meilleur. Malheureusement, la défaite contre les Redskins en semaine 13 relancera cet adversaire. Les Giants ne seront plus maîtres de leur sort à la suite des deux défaites consécutives en déplacement en semaines 15 et 16. Malgré une victoire facile contre les Eagles (démobilisés depuis longtemps), les Redskins (emmenés par leur brillant rookie QB Richard Griffin III), s’assurent leur place en playoffs grâce à leur victoire 40-32 en dernière semaine sur les Saints.
(a) = Lorsque 3 équipes ou plus sont à égalité, les règlements de la NFL précisent que ces équipes sont départagées tout d'abord par leurs statistiques de division, ensuite de la conférence et s'il y a toujours égalité en fonction de l'équipe qui est a mieux placée au sein de sa division.