La congrégation est fondée le à Hottviller par Antoine Gapp (1766-1833) pour l'éducation des jeunes filles en particulier les plus pauvres[2]. En 1821, les sœurs déménagent à Forbach. Jacques-François Besson, évêque de Metz approuve le les statuts des sœurs de la Providence qui s'engagent à donner un enseignement aux filles et à soigner les malades à domicile. En 1839, la congrégation transfère la maison-mère à Peltre[3].
1943 : Les Sœurs de Saint Roch de Felletin (Creuse) fondées en 1802 par Jean-Marie-Philippe Dubourg (1751-1822) évêque de Limoges, et Marie-Madeleine Gipoulon (1765-1821) en religion Mère Victoire, pour le soin des malades et l'éducation des filles[4]. Elles fusionnent avec les sœurs de Peltre le 7 mai 1943[5]. Elles ne doivent pas être confondues avec les sœurs de saint Roch fondées à Antraigues (Ardèche) qui ont fusionnées en 2002 avec d'autres instituts pour donner les Sœurs de l'Alliance. En 1839, les sœurs de Saint Roch de Felletin fonde une maison à Treignac qui devient autonome en 1844 sous le nom de sœurs du Saint Cœur de Marie[6]; la congrégation est dissoute en 1959 faute de vocations.
(date inconnue) Les Sœurs du Saint Cœur de Marie de Nancy fondées le 7 novembre 1842 à Nancy par Alexis Menjaud, évêque coadjuteur de Nancy et Clara de Gondrecourt dans le but d'apprendre un métier aux jeunes filles orphelines ou soustraites à des parents inadaptés. Clara s'installe avec trois compagnes dans une maison située rue du Haut-Bourgeois, qu'elle place sous le vocable du cœur de Marie. Elles font leur prise d'habit le 21 novembre 1845[7]. Elles ont fusionné avec les Sœurs de Peltre[1].
Fédération Chemin d'Emmaüs
Le , Rome approuve les statuts de la fédération "Chemin d’Emmaüs" qui regroupe quatre instituts[8]:
Les Sœurs de la Providence de Saint André de Peltre.
↑ a et b(it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. VII, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 1095-1097
↑Jean-Louis Wilbert, « Antoine Gapp, prêtre réfractaire d'Oermingen et fondateur des Sœurs de Peltre », Pays d’Alsace, no 146, , p. 63-66 (ISSN0245-8411, lire en ligne)
↑Joseph Martin Maillaguet, Le miroir des ordres et instituts religieux de France, t. II (G-Z), Avignon, Amédée Chaillot, (lire en ligne), p. 220-221
↑Charles Molette, Guide des sources de l'histoire des congrégations féminines françaises de vie active, Éd. de Paris, , 477 p., p. 290-291