Sœurs de la Providence de Saint André de Peltre

Sœurs de la Providence de Saint André de Peltre
Ordre de droit pontifical
Approbation diocésaine 17 novembre 1825
par Mgr Besson
Approbation pontificale 19 novembre 1956
par Pie XII
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Spiritualité salésienne[1]
But enseignement, soin des malades
Structure et histoire
Fondation 19 novembre 1806
Hottviller
Fondateur Antoine Gapp
Abréviation P.S.A
Liste des ordres religieux

Les sœurs de la Providence de Saint André de Peltre sont une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.

Histoire

La congrégation est fondée le à Hottviller par Antoine Gapp (1766-1833) pour l'éducation des jeunes filles en particulier les plus pauvres[2]. En 1821, les sœurs déménagent à Forbach. Jacques-François Besson, évêque de Metz approuve le les statuts des sœurs de la Providence qui s'engagent à donner un enseignement aux filles et à soigner les malades à domicile. En 1839, la congrégation transfère la maison-mère à Peltre[3].

L'institut reçoit le décret de louange le [2].

Fusion

  • 1943 : Les Sœurs de Saint Roch de Felletin (Creuse) fondées en 1802 par Jean-Marie-Philippe Dubourg (1751-1822) évêque de Limoges, et Marie-Madeleine Gipoulon (1765-1821) en religion Mère Victoire, pour le soin des malades et l'éducation des filles[4]. Elles fusionnent avec les sœurs de Peltre le 7 mai 1943[5]. Elles ne doivent pas être confondues avec les sœurs de saint Roch fondées à Antraigues (Ardèche) qui ont fusionnées en 2002 avec d'autres instituts pour donner les Sœurs de l'Alliance. En 1839, les sœurs de Saint Roch de Felletin fonde une maison à Treignac qui devient autonome en 1844 sous le nom de sœurs du Saint Cœur de Marie[6]; la congrégation est dissoute en 1959 faute de vocations.
  • (date inconnue) Les Sœurs du Saint Cœur de Marie de Nancy fondées le 7 novembre 1842 à Nancy par Alexis Menjaud, évêque coadjuteur de Nancy et Clara de Gondrecourt dans le but d'apprendre un métier aux jeunes filles orphelines ou soustraites à des parents inadaptés. Clara s'installe avec trois compagnes dans une maison située rue du Haut-Bourgeois, qu'elle place sous le vocable du cœur de Marie. Elles font leur prise d'habit le 21 novembre 1845[7]. Elles ont fusionné avec les Sœurs de Peltre[1].

Fédération Chemin d'Emmaüs

Le , Rome approuve les statuts de la fédération "Chemin d’Emmaüs" qui regroupe quatre instituts[8]:

Activités et diffusion

Les sœurs se consacrent à l'enseignement et aux soins des malades.

La maison-mère est à Peltre.

En 2017, la congrégation comptait 248 sœurs dans 57 maisons[9].

Notes et références

  1. a et b « Soeurs de la Providence de Saint André de Peltre », sur https://annuaire.viereligieuse.fr (consulté le )
  2. a et b (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. VII, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 1095-1097
  3. Jean-Louis Wilbert, « Antoine Gapp, prêtre réfractaire d'Oermingen et fondateur des Sœurs de Peltre », Pays d’Alsace, no 146,‎ , p. 63-66 (ISSN 0245-8411, lire en ligne)
  4. Joseph Martin Maillaguet, Le miroir des ordres et instituts religieux de France, t. II (G-Z), Avignon, Amédée Chaillot, (lire en ligne), p. 220-221
  5. Charles Molette, Guide des sources de l'histoire des congrégations féminines françaises de vie active, Éd. de Paris, , 477 p., p. 290-291
  6. « Madeleine Gipoulon », sur https://www.paroisses-catholiques-est-creuse.fr (consulté le )
  7. Eugène Martin, La Mère Clara de Gondrecourt et la congrégation du Saint-Cœur de Marie de Nancy, Nancy, René Vagner, (lire en ligne), p. 134-139 & 163
  8. « La Fédération » (consulté le )
  9. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1598