H225, H373, H410, P210, P261, P273, P311, P301+P310 et P501
H225 : Liquide et vapeurs très inflammables H373 : Risque présumé d'effets graves pour les organes (indiquer tous les organes affectés, s'ils sont connus) à la suite d'expositions répétées ou d'une exposition prolongée (indiquer la voie d'exposition s'il est formellement prouvé qu'aucune autre voie d'exposition ne conduit au même danger) H410 : Très toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets à long terme P210 : Tenir à l’écart de la chaleur/des étincelles/des flammes nues/des surfaces chaudes. — Ne pas fumer. P261 : Éviter de respirer les poussières/fumées/gaz/brouillards/vapeurs/aérosols. P273 : Éviter le rejet dans l’environnement. P311 : Appeler un CENTRE ANTIPOISON ou un médecin. P301+P310 : En cas d'ingestion : appeler immédiatement un CENTRE ANTIPOISON ou un médecin. P501 : Éliminer le contenu/récipient dans …
Le sélénophène est un composé chimique de formule C4H4Se. C'est un composé organiquehétérocyclique de la famille des métalloles[3], analoguesélénié du thiophène C4H4S et du furane C4H4O. Son aromaticité est moins marquée que celle du thiophène. Par convention, les atomes du cycle sont numérotés dans le sens des aiguilles d'une montre en commençant par 1 au niveau de l'atome de sélénium. Des substituants peuvent se positionner sur les atomes de carbone, en position 2 à 4. Il existe par ailleurs des dérivés hydrogénés, comme le 2-sélénolène et le 3-sélénolène C4H6Se, analogues respectivement du 2,3-dihydrofurane et du 2,5-dihydrofurane C4H6O, ou encore comme le sélénolane(en) C4H8Se[4], analogue du tétrahydrofurane C4H8O. On peut également trouver des composés dans lesquels l'atome de sélénium est lié à d'autres atomes en dehors du cycle, comme le 1,1-dioxyde de sélénophène[5] C4H4SeO2.
La première synthèse confirmée de sélénophène remonte à 1927 par chauffage d'acétylène HC≡CH en présence de sélénium jusqu'à 300 °C, ce qui donna de l'ordre de 15 % de sélénophène dans un mélange de sélénocycloalcanes[4]. Il est également possible d'obtenir du sélénophène en faisant chauffer du furane C4H4O avec du séléniure d'hydrogène H2Se en présence d'aluminium à 400 °C[6].
Le sélénophène étant aromatique, il peut subir une substitution électrophile aromatique en positions 2 et 2,5. Ces réactions sont plus lentes que pour le furane mais plus rapides que pour le thiophène[6].
↑(en) Xiaoyu Yan et Chanjuan Xi, « Conversion of Zirconacyclopentadienes into Metalloles: Fagan–Nugent Reaction and Beyond », Accounts of Chemical Research, vol. 48, no 4, , p. 935-946 (PMID25831225, DOI10.1021/ar500429f, lire en ligne)
↑ a et b
(en) Howard D. Hartough, Thiophene and Its Derivatives, John Wiley & Sons, 2009. (ISBN9780470188026)
↑(en) E.T. Pelkey, « 3.13 – Selenophenes », Reference Module in Chemistry, Molecular Sciences and Chemical Engineering. Comprehensive Heterocyclic Chemistry, vol. 3, (DOI10.1016/B978-008044992-0.00313-8, lire en ligne)
↑ a et b
(en) Theophil Eicher, Siegfried Hauptmann et Andreas Speicher, The Chemistry of Heterocycles: Structures, Reactions, Synthesis, and Applications, 3e édition révisée, John Wiley & Sons, 2013. (ISBN9783527669868)