En 2001, il est élu conseiller général du canton de Maubeuge-Nord, et devient vice-président chargé des infrastructures et du transport en 2004. Réélu en , il occupe les fonctions de Vice-président délégué à l’insertion et aux solidarités jusque . Il est nommé premier vice-président chargé des infrastructures et des transports en .
Le , il est élu député de la troisième circonscription du Nord avec 52,16 % des voix exprimées.
En , à la suite des élections législatives, il démissionne de son mandat de conseiller général, au profit de sa suppléante Nathalie Montfort, première adjointe au maire de la ville de Maubeuge.
Au sein du Parti socialiste, dans le cadre de la préparation du congrès de Reims, il est signataire de la motion D, portée par Martine Aubry.
Le , il est chargé par Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des Transports et de l'Économie maritime, de présider la mission de reconfiguration du projet du canal Seine-Nord Europe. La mission rend son rapport le [3], dans lequel le député-maire de Maubeuge chiffre le coût du projet reconfiguré de canal Seine-Nord Europe à quelque 4,5 milliards d’euros – contre sept milliards d’euros dans un projet de partenariat public privé (PPP) élaboré sous la présidence de Nicolas Sarkozy[4],[5].
Le , aux élections municipales, il est battu par Arnaud Decagny (UDI-UMP). Il devient simple conseiller municipal. Cependant, ses comptes de campagne ayant été rejetés[6], le Tribunal administratif le déclare inéligible pour un an. Il quitte son mandat de conseiller municipal et de conseiller communautaire[7].
En , il annonce être candidat aux législatives[8]. Il obtient 14,74 % des suffrages exprimés mais, avec seulement 5,85% des électeurs inscrits, il n'est pas qualifié pour le 2e tour[9].
Le , il est élu à la tête de la société du canal Seine Nord-Europe [10]. Selon la propre page officielle de Rémi Pauvros, cette fonction ne dure que quelques semaines, jusqu'en [11]. Xavier Bertrand, président du conseil régional des Hauts-de-France, lui succède dès le [12].
Le , il annonce sa candidature, pour tenter de reconquérir la mairie de Maubeuge, perdue en 2014[13]. Il échoue nettement : au second tour, le , sa liste recueille 33,17 % des voix, contre 47,82 % au maire sortant Arnaud Decagny[14].
Problème judiciaire
Dans son numéro d', le magazine Causette révèle que des viols collectifs auraient eu lieu entre 2006 et 2011 à la Mairie de Maubeuge sur la personne d'une collaboratrice du maire, viols perpétrés par quatre collègues de cette femme[15]. Le journal reproche à Rémi Pauvros de n'avoir pas communiqué ces informations aux autorités judiciaires[15],[16],[17] pour simplement effectuer une enquête interne ayant débouché sur la démission d'un des accusés, les autres niant les faits ou expliquant que la relation avait été consentie[15]. Rémi Pauvros attaque le magazine en diffamation, demandant 60 000 euros de dommages et intérêts[15]. Lors du procès en , la vice-procureure soulignera que Rémi Pauvros avait l'obligation de transmettre ces faits au parquet[18]. Rémi Pauvros perd en décembre le procès intenté. Il n’a à ce jour pas été concerné par une procédure pénale, que le directeur de Causette appelait de ses vœux[18],[16],[17].
Carrière
Animateur (1973-1976)
Délégué régional puis national (1976-1982) à la Fédération nationale Léo Lagrange, président (1994-2001)
Président d’honneur (depuis 2001) de Léo Lagrange Solidarités internationales, président d’honneur de la Fédération régionale Léo-Lagrange du Nord-Pas-de-Calais (depuis 2002)
Directeur de l’Espace naturel régional du Nord-Pas-de-Calais (1982-1986)