Son nom composé de Mals signifiant mauvais, palus signifiant marais (apparaissant sous la forme Malam paludem en 1218[1] ou encore Malapalus plus tard[2]) évoque la zone marécageuse sur laquelle a été construit le quartier auquel appartient cette rue.
Historique
Située dans le quartier Saint Maclou[3], les ouvriers bretons des maîtres de la laine qui travaillaient à proximité de cette rue donnèrent au quartier le nom de leur saint patron, Saint Malo, devenu Saint Maclou en Normandie[4].
L'hôtel du Brésil fut détruit lors du percement de la rue de la République autrefois rue Royale[5]. Des bas-reliefs de sa façade sont conservés au musée des Antiquités[6].
La partie basse de la rue fut détruite lors de l'incendie du [4].
Camille Pissaroy aurait réalisé une gravure intitulée Vieille rue à Rouen, rue Malpalu, en 1883[15].
Notes et références
Notes
Références
↑François de Beaurepaire, « Aux origines de la toponymie urbaine : les anciens noms de rues de Rouen », Nouvelle revue d'onomastique, vol. 27, no 1, , p. 55–66 (DOI10.3406/onoma.1996.1251, lire en ligne, consulté le )
↑Henri Fouquet, Histoire civile, politique et commerciale de Rouen depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours suivie d'un resumé de nos vieux palinods, Métérie, , p. 5
↑Jean Benoit Desiré Cochet, La Seine-Inférieure historique et archéologique époques gauloise, romaine et franque par M. l'Abbé Cochet, Libraire Historique et Archéologique de Derache, , 614 p. (lire en ligne), p. 97
↑Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen (France), Précis analytique des travaux de l'Academie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Rouen, P. Periaux, , p. 286
↑Catalogue du musée d'antiquités de Rouen, (lire en ligne)
Yvon Pailhès, Rouen : du passé toujours présent, au passé perdu, Luneray, éditions Bertout, , 230 p. (ISBN2-86743-539-0), « La rue Malpalu », p. 198-199.
Nicétas Périaux, Dictionnaire indicateur et historique des rues et places de Rouen : revue de ses monuments et de ses établissements publics (reprod. en fac-sim. de l'éd. A. Le Brument, 1870), Brionne, Impr. le Portulan, (réimpr. 1876), XXXI-693 p., 21 cm (OCLC800255, lire en ligne), p. 359-362