Cette voie qui est ouverte vers 1530 sur les terrains de Pierre de Bagneult figure sur le plan d'Albert Jouvin de Rochefort de 1672 et de Bullet de 1676 sous le nom de « rue de Bagneux[1] ».
Elle occupait dans la première moitié du XVIIIe siècle son emplacement actuel « à un bout à la rue de Vaugirard, & l'autre au coin de la rue du Petit-Vaugirard, quartier du Luxembourg », cette dernière étant « vis-à-vis la rue des Vieilles-Thuilleries[2]. »
Elle prend sa dénomination actuelle par un arrêté du [1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Le médecin Jean Bernard (1907-2006) a vécu, enfant, dans la rue : « Mais en 1910 mes parents déménagent et viennent habiter rue de Bagneux. Cette rue, paisible et petite (...) s’appelle aujourd’hui rue Jean-Ferrandi. Notre maison, seule demeure neuve de la rue, était entourée par les ateliers d’artistes, par les jardins des établissements religieux »[5].
No 4 : immeuble du XVIIIe siècle (remanié au XIXe siècle), selon la publication Sites et monuments[8], ou maison de la première moitié du XIXe siècle, selon le plan local d'urbanisme (PLU)[9].
no 9 : emplacement du domicile du peintre Eugène Chigot (1860-1923) qui y mourut[réf. nécessaire] alors que la voie était encore dénommée rue de Bagneux. Le peintre Armand Berton (1854-1927), y installa son second atelier[réf. nécessaire]. Le photographe Ferdinand Carlier (1829-1893)[13],[14]avait également son atelier au début des années 1890.
No 11 (rue de Bagneux) : la famille du peintre-verrier et mosaïste Félix Gaudin (1851-1930) y habite lors de sa naissance[15]. C'est aussi l'adresse d'Adolphe Lavée en 1893[16].
↑Panneau de tenture murale brodé, entre 1905 et 1909 provenant de l'atelier de l'artiste à Paris, 3 bis, rue de Bagneux, aujourd'hui rue Ferrandi (notice de musée d'Orsay).