Fils de Théodore Carlier, professeur de littérature, et de Louise Jeanne Élisabeth Ménétrier, son épouse, Ferdinand Carlier naît à Versailles en 1829[1].
Ferdinand Carlier réalise de nombreuses photographies de la bourgeoisie Vannetaise, de Bretons en costume local, ainsi que de monuments et de paysages. Il tient plusieurs ateliers, dont un à Vannes, au no 16 place Napoléon, dans les années 1850-1860, ainsi qu'à Auray en 1858. Il s'installe à Paris au no 43 rue Saint-Paul en 1869. Dans les années 1870-1880, il s'établit successivement au no 113 rue du Cherche-Midi, puis au no 170 rue Saint-Antoine, et enfin au no 9 rue de Bagneux.
Il semble que Ferdinand Carlier soit le premier photographe installé en Bretagne à prendre Carnac et ses monuments mégalithiques en photo et à les éditer. Nous lui connaissons une quinzaine de clichés sur ce thème, pris entre 1855 et 1865[4].
↑Registres journaliers d'inhumation, ; puis déplacé le , cimetière du Père-Lachaise, Archives de Paris
Annexes
Bibliographie
Jean-Marie Voignier, Répertoires des photographes de France au dix-neuvième siècle, Chevilly-Larue, Le Pont de Pierre, , 317 p..
Anne-Marie Garcia, La Photographie avec les arts, histoire d'une collection, Paris, Éditions de l'École nationale supérieure des beaux-arts, 2016, 400 p. (ISBN2840564882). — Plus de 600 photographies, notices biographiques des photographes.
Primitifs de la photographie : le calotype en France, 1843-1860, [catalogue d'exposition], Paris, Bibliothèque nationale de France, 2010.