Elle porte le nom du célèbre potier et émailleur Bernard Palissy (1510-1590), qui aurait habité rue du Dragon, en face de la voie qui porte son nom.
Rue Bernard-Palissy vue en direction de la rue du Dragon.
Historique
Cette voie est ouverte entre 1620 et 1652 entre la rue de l'Égout et la rue du Sépulcre (rue du Dragon depuis 1808) sous le nom de « petite rue Taranne[1] ». L'épithète « petite » permet de la distinguer de la rue Taranne.
Elle prend sa dénomination actuelle le .
Le prolongement de la rue de Rennes au nord de la rue de Vaugirard, déclaré d'utilité publique le [2], entraine la disparition de la rue de l'Égout et de la partie de la rue Bernard-Palissy y débouchant.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
L'intersection de la rue Bernard-Palissy avec la rue du Sabot « forme un tournant difficile qui sert souvent d’épreuve aux conducteurs des attelages à quatre »[3].
No 7 : siège des Éditions de Minuit[4] depuis . Les locaux étant situés dans une ancienne maison close et la loi Marthe Richard disposant que les maisons de tolérance devait être habitées, l'écrivain Jacques Brenner y résidait en permanence dans les années 1950, le jour au deuxième étage et la nuit au troisième[5].
Dans le roman Vers les hauteurs de Ludovic Escande (Allary Éditions, 2023), un personnage escalade le bâtiment du no 7, siège des éditions de Minuit[7].
↑Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Décret du 28 juillet 1866 », p. 368.
↑Marquis de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris, VIe arrondissement, Paris, Librairie Hachette, , page 12.