Rue Arthur-Legoust
La rue Arthur-Legoust est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Situation et accèsDescriptionLa rue Arthur-Legoust est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier de la Juncasse-Argoulets, dans le secteur 4 - Est. Elle correspond à une partie de l'ancien chemin vicinal no 77, qui allait du chemin de Périole (actuelle rue de Périole) au chemin des Argoulets en franchissant la colline du Calvinet (actuelles rue Bernard-Ortet, rue des Redoutes, impasse de la Caravelle, rue Benjamin-Baillaud, passage Louis-Plana et rue Arthur-Legoust)[1]. Elle naît du chemin des Argoulets, presque dans le prolongement de la rue Jacques-Offenbach. Elle est longue de 270 mètres et suit un tracé tortueux, orienté principalement au nord-ouest. Elle reçoit, après 35 mètres, la rue Boileau. Elle se termine 235 mètres après au carrefour de la rue Louis-Plana et de la rue de Caumont. La chaussée compte une voie de circulation automobile à double-sens. Elle est définie comme une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il n'existe pas d'aménagement cyclable. Voies rencontréesLa rue Arthur-Legoust rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
TransportsLa rue Arthur-Legoust n'est pas directement parcourue par les transports en commun. Elle débouche cependant sur la rue Louis-Plana, desservie par la ligne de bus 19. Plus au nord, sur la place de la Roseraie, se trouvent la station de métro du même nom, sur la ligne de métro , et les arrêts du bus 36. Les stations de vélos en libre-service VélôToulouse les plus proches sont les stations no 178 (100 avenue Yves-Brunaud) et no 179 (5 chemin Cassaing). OdonymieLa rue a été nommée en hommage à Arthur Legoust (vers 1580-vers 1630). Sculpteur, il fut actif à Toulouse entre 1607 et 1629 et fut l'ami de Pierre Souffron et le professeur de Pierre Affre[2]. En 1910, la rue avait d'abord été nommée rue des Hirondelles[3]. En 1937, la municipalité socialiste d'Antoine Ellen-Prévot lui attribua le nom de Wilhelm Hegel (1770-1831), philosophe allemand dont les travaux eurent une influence décisive sur l'ensemble de la philosophie contemporaine[4]. Mais en 1941, la municipalité vichyste décida de le changer : le philosophe était effectivement critiqué par les intellectuels nazis, particulièrement pour ses positions sur la rationalité, la théorie de l'évolution et la théorie de l'État. On lui préféra celui de Théophile Silvestre (1823-1876)[5], critique d'art et historien de l'art né en Ariège, qui avait ses études à Toulouse, auteur d'une Histoire des artistes vivants français et étrangers, commencée en 1852 et restée inachevé[6]. C'est finalement en 1947 que la municipalité toulousaine dirigée par Raymond Badiou et largement issue des rangs de la Résistance lui donna son nom actuel[2]. HistoireLa rue Arthur-Legoust est un ancien chemin rural, aménagé en 1910. Patrimoine et lieux d'intérêt
Notes et référencesNotesRéférences
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
|